02 août 2024

En Parlant De La Mort…



Chacun Peut Préparer Sa Mort – Dont Il Ne Connaît Ni Le Jour Ni L’heure – En Vivant Le Plus En Accord Et Le Plus Consciemment Possible, Selon Ses Propres Valeurs.  


Quel que soit l’attachement qu’il a envers sa propre vie, chacun sait qu’un jour ou l’autre, sans préalable il cessera d’exister, et plutôt rares sont ceux qui intègrent vraiment cette évidence dans leur quotidien.


La mort est à proprement parler «impensable», alors chacun se plait à l’oublier, continuant à vivre dans un inconscient collectif comme s’il était immortel.


L’appréhension de la mort dans les temps anciens a incité l’homme, à creuser des sépultures et par la suite à les agrémenter, de dons, et parures pour accompagner le disparu dans l’autre monde. Souvent ce rituel était aussi destiné à conserver un vivace souvenir. Cette Pratique Distinguait L’être Humain De l’Animal.


En Occident, il fut un temps où l’acceptation de la mort était plus facile, car l’on était persuadé qu’elle ouvrait la porte d’une autre vie dans l’au-delà.


Se Préparer À Mourir Est La Meilleure Façon D’apprendre À Vivre


Aujourd’hui le matérialisme extrême éloigne du monde spirituel le commun des mortels, et le sceptique supplante le croyant. C’est l’une des raisons pour lesquelles la crainte et l’angoisse de la mort ressurgissent, plus incisives qu’elles ne l’ont jamais été. 


La mort est en général désormais perçue la plupart du temps comme une fin brutale de la vie corporelle, ou un anéantissement.


Dans Les Cultures Orientales…


En Orient la croyance en l’au-delà a trouvé depuis des temps immémoriaux un terrain particulièrement favorable, et cela persiste toujours autant.


Deux ouvrages fondamentaux couvrent les cinq plus grandes religions du monde…


Le Livre des morts égyptien et le Livre des Morts tibétain sont des guides dans l’au-delà, ils établissent qu’il y a une vie après la mort. Leurs instructions diffèrent seulement sur la finalité, où l’on a d’un côté la résurrection au monde céleste, et de l’autre une réincarnation ou la délivrance finale. 


Le Livre des morts égyptien constitue la base de la croyance en l’au-delà des trois religions monothéistes, le Livre des Morts tibétain lui, dispense l’héritage de l’hindouisme et du bouddhisme. 


Pour le croyant, la mort n’est pas une fin elle n’est que partie intégrante de cette vie; ce n’est qu’un passage obligé, une passerelle sur un autre devenir. Cela constitue la différence fondamentale entre la perception Occidentale et celle de l’Orient.


L’Occidental oppose systématiquement «mort» et «vie». 


L’Oriental ne parle que «naissance». Dans sa conception «Naissance» et «Mort» sont les deux temps de vie de l’esprit, cela commence avant la naissance et se poursuit après la mort.


La croyance en l’au-delà est de nature infiniment plus rassurante, bien qu’elle exige quand même que chacun se prépare au dernier voyage de sa vie terrestre.


— Jeudi 30 Juillet 2020



Aron O’Raney —