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10 août 2024

Kodokushi, La Mort Solitaire…

 

Un employé spécialisé dans les «morts solitaires» prie à l’endroit où un homme de 85 ans a été retrouvé mort, à Tokyo. Toru Hanai/Reuters


Le Japon Préfigure Ce Que Pourrait Être Le Reste Du Monde Dans Plusieurs Années. Il Est En Effet Confronté Avant D’autres Pays À Un Phénomène Concernant Spécifiquement Les Personnes Âgées.


Ces Japonais Qui Meurent Seuls…


Le «kodokushi» est un phénomène grandissant dans la société japonaise. Il désigne la personne mourant seule chez elle, dont le corps sera découvert le plus souvent bien longtemps après.


Évolution des mœurs, précarité économique, déficit de natalité, les personnes dont on découvre les dépouilles plusieurs mois après augmentent de plus en plus chaque année.


Dans leurs combinaisons blanches et masqués, les agents spécialisés de nettoyage investissent l’appartement qu’on leur a signalé. Remplissant tout d’abord leurs sacs des affaires personnelles du défunt, après avoir débarrassé et chargé le reste dans un camion, ils assainissent les lieux.


Des agents de nettoyage collectent les affaires d’un homme 

décédé seul dans son appartement à Tokyo. AFP


Une Population Vieillissante…


Au Japon, plus d’un quart de la population a plus de 65 ans, ce qui reflète un vieillissement nettement supérieur à celui des autres pays. Cette situation s’explique aisément par la baisse constante du taux de fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie constatée un peu partout dans le monde. En 2014, 26 % des Japonais avaient plus de 65 ans. 


Ces Morts Solitaires, Les Kodokushi…


Le NLI Research Institute, Un organisme basé à Tokyo, estime qu’environ plus de 30.000 personnes meurent seules chaque année au Japon. Depuis une dizaine d’années, ce chiffre a progressé de 70 % et cela continue alors même que les relations sociales ne cessent de s’altérer. Vers L’an 2035, Un Tiers Des Japonais Seront Âgés De 65 ans Et Plus.


Une Nouvelle Industrie Autour De Ces Morts


L’ampleur du phénomène «Kodokushi», a généré une nouvelle économie, qui s’est développée notamment, dans le nettoyage industriel, la revente de biens, et le secteur des services. Ainsi, les assureurs proposent aux propriétaires-loueurs, des contrats destinés à couvrir les pertes financières consécutives à ces décès.


Décomposition De La Société Traditionnelle…


Le changement de paradigme sociétal que connaît le japon depuis plusieurs années a une incidence considérable sur la situation actuelle. En effet, s’il n’était pas rare anciennement d’avoir trois générations vivant sous un même toit, il y a aujourd’hui de plus en plus de personnes qui sont désormais seules.


La nouvelle génération en devenir, est plus spécialement intéressée par une carrière professionnelle, que par le fait de fonder une famille et avoir des enfants, ce qui  contribue à aggraver le nombre des vieilles personnes seules.


D’après Une Étude Gouvernementale Au Terme De L’an 2060, Près De 40 % De La Population Sera Âgée De Plus De 65 ans.


Quelques autorités locales ont commencé à mettre en place des services d’assistance et de surveillance des vieilles personnes vivant seules, elles encouragent les voisins à être vigilants. il s’agit là simplement d’une initiative destinée à recréer un lien social rompu. 


— Mercredi 12 juillet 2023



Aron O’Raney —



02 août 2024

En Parlant De La Mort…



Chacun Peut Préparer Sa Mort – Dont Il Ne Connaît Ni Le Jour Ni L’heure – En Vivant Le Plus En Accord Et Le Plus Consciemment Possible, Selon Ses Propres Valeurs.  


Quel que soit l’attachement qu’il a envers sa propre vie, chacun sait qu’un jour ou l’autre, sans préalable il cessera d’exister, et plutôt rares sont ceux qui intègrent vraiment cette évidence dans leur quotidien.


La mort est à proprement parler «impensable», alors chacun se plait à l’oublier, continuant à vivre dans un inconscient collectif comme s’il était immortel.


L’appréhension de la mort dans les temps anciens a incité l’homme, à creuser des sépultures et par la suite à les agrémenter, de dons, et parures pour accompagner le disparu dans l’autre monde. Souvent ce rituel était aussi destiné à conserver un vivace souvenir. Cette Pratique Distinguait L’être Humain De l’Animal.


En Occident, il fut un temps où l’acceptation de la mort était plus facile, car l’on était persuadé qu’elle ouvrait la porte d’une autre vie dans l’au-delà.


Se Préparer À Mourir Est La Meilleure Façon D’apprendre À Vivre


Aujourd’hui le matérialisme extrême éloigne du monde spirituel le commun des mortels, et le sceptique supplante le croyant. C’est l’une des raisons pour lesquelles la crainte et l’angoisse de la mort ressurgissent, plus incisives qu’elles ne l’ont jamais été. 


La mort est en général désormais perçue la plupart du temps comme une fin brutale de la vie corporelle, ou un anéantissement.


Dans Les Cultures Orientales…


En Orient la croyance en l’au-delà a trouvé depuis des temps immémoriaux un terrain particulièrement favorable, et cela persiste toujours autant.


Deux ouvrages fondamentaux couvrent les cinq plus grandes religions du monde…


Le Livre des morts égyptien et le Livre des Morts tibétain sont des guides dans l’au-delà, ils établissent qu’il y a une vie après la mort. Leurs instructions diffèrent seulement sur la finalité, où l’on a d’un côté la résurrection au monde céleste, et de l’autre une réincarnation ou la délivrance finale. 


Le Livre des morts égyptien constitue la base de la croyance en l’au-delà des trois religions monothéistes, le Livre des Morts tibétain lui, dispense l’héritage de l’hindouisme et du bouddhisme. 


Pour le croyant, la mort n’est pas une fin elle n’est que partie intégrante de cette vie; ce n’est qu’un passage obligé, une passerelle sur un autre devenir. Cela constitue la différence fondamentale entre la perception Occidentale et celle de l’Orient.


L’Occidental oppose systématiquement «mort» et «vie». 


L’Oriental ne parle que «naissance». Dans sa conception «Naissance» et «Mort» sont les deux temps de vie de l’esprit, cela commence avant la naissance et se poursuit après la mort.


La croyance en l’au-delà est de nature infiniment plus rassurante, bien qu’elle exige quand même que chacun se prépare au dernier voyage de sa vie terrestre.


— Jeudi 30 Juillet 2020



Aron O’Raney —



21 juillet 2024

Perdre Sa Dignité


Il Arrive Fréquemment Dans La Vie De Tous Les Jours, Que L’Être Humain Perde Sa Dignité.


La perte de cette Dignité intervient souvent, lorsque l’individu franchit le seuil, de ce qui est permis et autorisé par la morale ou les bonnes mœurs, et qu'il transgresse les Lois établies.



La Justice dans son rôle, intervient alors pour établir la réalité et la vérité des faits condamnables, et sanctionner ou punir le coupable, pour les délits, fautes, et actes commis, en infraction des Lois et des règlements publics.



L’homme dans la réalité du monde dans lequel nous vivons, n’est malheureusement, qu’un être des plus faillibles, il est enclin le plus souvent à faire le mal, plutôt qu’à prodiguer le bien.



Dans ce contexte pour bon nombre de personnes, la « Dignité humaine », ne semble pas être une notion parfaitement claire, et le commun des mortels, a souvent généralement tendance, à la confondre ou l’associer avec la fierté ou l’orgueil.



Pour parler simplement, la véritable Dignité de l’homme consiste à respecter tout ce que Dieu lui a donné, cela concerne le corps physique, mais également le coeur, l’intellect, l’âme, et l’esprit.



Cependant, la « Dignité » implique d’autres aspects importants, que nul n’est sensé ignorer. Il s’agit de la nature philosophique, et de l’aspect juridique, qui s’appliquent aussi à la compléter.



Ainsi, prise dans l’ensemble de ses acceptions, la « Dignité humaine » devient fondamentalement, le Droit inaliénable de chaque individu, au respect « inconditionnel » de sa personne.



L’application de ce « Droit » s’entend, quelle que soit la gravité des actes et des faits qui sont reprochés à l’être humain.



En outre, l’âge, le sexe, la santé physique et mentale, la religion, le rang social ou encore l’origine ethnique, ne sauraient constituer une quelconque exception à ce Droit, au respect de la personne.



Force est de constater dans la triste réalité du quotidien, que le Droit reconnu à la « Dignité », est sans cesse bafoué, le plus souvent sous de fallacieux prétextes, ou de faux arguments, avancés le plus souvent par des acteurs économiques.



Ainsi, les événements et les faits se succèdent jour après jour, infirmant le Droit élémentaire à la « Dignité », et démontrant à l’évidence, que les valeurs de notre société sont en constante régression, car celle-ci demeure encore et toujours, dans l’incapacité de protéger l’individu, dans son Droit au respect.



Rêve ou utopie?



L’homme de ce siècle parviendra-t-il un jour, à stimuler suffisamment ses sens,


Pour appréhender la réalité, et comprendre enfin, Que « l’Autre » c’est aussi en partie « Lui ».





 Aron O’Raney —

19 mai 2011 


L’Amour, Tout Comme L’Amitié…



L’amour, Tout Comme L’amitié, Apparaît Sous Différentes Formes Et Apparences, Chaque Être Humain À Sa Propre Façon De Le Manifester.



Souvent, l’amour d’autrui n’est pas ressenti, alors qu’il existe bel et bien, sous les traits trompeurs, de l’impassibilité, l’indifférence, l’orgueil, le mépris, ou toutes autres formes d’expressions de façade, affichées par les uns et les autres.



Évidemment, de prime abord l’on s’irrite, critique, ou nourri de mauvaises pensées, envers les personnes s’affichant ainsi à nos yeux, et peut-être plus encore il est vrai, s’il s’agit d’êtres que nous aimons.



Cependant, cette façon d’appréhender les autres, qu’ils nous soient inconnus ou pas, désigne tout simplement ce qui se nomme de l’ignorance. 



La plupart des gens ne savent pas aller au-delà des apparences primaires, celles qui en nous rebutant, masquent souvent la beauté intérieure, de ceux que nous côtoyons, ou ignorons souvent.



Tout comme une infinité de personnes, je dois moi aussi apprendre et reconnaître, ce que sont, la réalité primaire et la réalité ultime,



Parvenir à distinguer clairement, la différence fondamentale, existant entre l’apparence visuelle et la réalité vraie.



Apprendre à vivre,

Toujours apprendre à vivre,

Encore et encore

Jusqu’à ce qu’arrive la vision réelle…


Du réel!





▲ Aron O’Raney —

Mardi 7 Mars 2017