Affichage des articles dont le libellé est Temps Anciens. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Temps Anciens. Afficher tous les articles

11 août 2024

La Pyramide De Djoser

 

En Egypte, La Pyramide De Djoser A Pu Être Construite Grâce À L'énergie Hydraulique.


Pyramide à degrés de Djoser. 

Crédit : Michael Nolan / Robert Harding RF / robertharding via AFP


Érigée il y a environ 4.700 ans, la pyramide à degrés, ou complexe funéraire de Djoser est la plus ancienne des grandes pyramides d’Égypte. 


Durant quatre ans de recherches, des cartographies, tomographies, visualisations, modélisations hydrologiques et paléoclimatiques ont été réalisées sur le plateau de Saqqarah, au sud du delta du Nil où se trouve la pyramide de Djoser.  


Pour construire ce complexe funéraire dans lequel reposerait le pharaon Djoser, les Égyptiens auraient eu recours à un système hydraulique composé d’un barrage, d’une installation de traitement de l’eau et d’un monte-charge. 


Trois découvertes qui montrent la grande ingéniosité des Égyptiens de l’Ancien Empire


L’équipe de chercheurs a commencé par attribuer une fonction à une structure située à quelques centaines de mètres du complexe de Djoser, le barrage du Gisr el-Mudir. 


Il s’agit, d’un barrage de retenue d’eau dont l’objectif était certainement de limiter les risques de crue en arrivage de la vallée voisine.


Les chercheurs ajoutent qu’en contrebas de ce barrage se trouvait un lac, probablement intermittent, lui-même relié à une gigantesque douve qui entoure la pyramide. Au sud, une fosse de 400 mètres de long et de 27 mètres de profondeur, découverte en 1937, est taillée dans la roche. 


La fonction de trois compartiments appartenant à ce qui semble être une installation de traitement de l’eau a été révélée au cours de cette étude.


Image de 1943 de la "Deep Trench".

Crédit : E. Czerny, et al. (eds.), OLA 149; 2006/ Landreau et al., 2024. 


L’eau traitée et débarrassée de ses sédiments aurait pu parcourir ensuite les sept kilomètres de conduits souterrains jusqu’à la pyramide, vers sa destination : un puits central enfoui à 28 mètres de profondeur.


Ce puits contient une boîte en granite, qui serait une «vanne» de remplissage et de vidange d’eau. Grâce à un flotteur sur lequel étaient entreposées les pierres taillées, l’eau pénétrant dans le puits aurait permis au flotteur d’embarquer à la verticale les matériaux nécessaires à la fabrication des couches supérieures de la pyramide !


S’il ne repose pas dans le puits sous la pyramide, où se trouve le pharaon Djoser?


«Ce système, qui a vraisemblablement servi à ériger la pyramide, aurait peut-être également permis de placer le roi dans sa dernière demeure au cœur de la pyramide elle-même», imagine l’auteur de l’étude.


Sonder l’intérieur de la pyramide – est une étape nécessaire pour espérer mettre le doigt sur le lieu de repos du pharaon et ainsi vérifier si le complexe «funéraire» de Djoser mérite son appellation.



— Extraits d’une publication «Science et Avenir»


Mardi 6 aout 2024




Marine Laplace —



09 juillet 2017

En Égypte, Le Plus Ancien Portrait De Jésus…

 

University Of Barcelona - Spain -


En Égypte, Le Plus Ancien Portrait De Jésus Découvert Dans Une Tombe Copte



Une équipe d’égyptologues espagnols vient de trouver ce qui pourrait être la plus ancienne représentation de Jésus-Christ jamais découverte. 


Dans une tombe datant du VIe siècle figurent des portraits peints sur les parois d’une crypte à l’intérieur d’une structure souterraine. 


Selon l’équipe espagnole, il s’agirait de l’endroit où a été enterrée une famille sacerdotale.


Une des peintures, qui appartient à la première période chrétienne (1), montre la figure d’un homme jeune, les cheveux bouclés, vêtu d’une tunique courte, une main levée comme pour bénir. 


Les inscriptions coptes entourant l’image sont en cours de traduction.


L’équipe conduite par l’archéologue espagnol Josep Padro est composée de membres de la Société catalane d’Égyptologie et de l’Université de Barcelone. 


Ils effectuaient des fouilles dans l’antique cité copte de Oxyrhynchus, une capitale régionale dans l’ancienne Haute Égypte, située à 160 km au sud du Caire. 


Classée comme « exceptionnelle », la peinture portrait est certainement une simple représentation de Jésus-Christ, et non basée sur une quelconque connaissance de sa physionomie réelle.


« Les parois sont couvertes de cinq à six couches de peinture, la plus ancienne correspondant à la période des premiers chrétiens coptes, a indiqué Josep Padro, dans le quotidien « La Vanguardia ».


La représentation la plus ancienne de Jésus-Christ connue à ce jour datait de l’an 235. 


Elle avait été trouvée en Syrie, en 2011. Jésus y apparaît sans barbe, marchant sur l’eau.



(1) L’Église d'Alexandrie ou Église d'Égypte fut une des premières Églises chrétiennes. Selon la tradition, elle aurait été fondée par l'évangéliste Marc vers l'an 40.



— Dimanche 9 juillet 2017




Aron O’Raney —



11 mars 2013

La Pyramide De Khéops





Aux Portes Du Caire, En Égypte, Se Dresse La Plus Ancienne Et Seule Survivante Des Sept Merveilles Du Monde Antique —

La Pyramide De Khéops, Fut Bâtie Par Le Vizir Hemiounou. C’est Le Tombeau De Khéops, Ce Pharaon De La IVe Dynastie, Le Fils De Snéfrou. 

Il est estimé sans certitude, que la pyramide de Khéops fut construite environ deux mille huit cents ans avant Jésus-Christ. 

Depuis cinq millénaires, cette construction colossale d’un volume de deux millions six cent mille mètres cubes, et d’un poids de cinq millions de tonnes, se trouve nichée sur le plateau de Gizeh, prés de « Mykérinos » et « Képhren », deux autres pyramides de moindre importance.

La pyramide aurait été dessinée par Imhotep, un architecte égyptien de la IIIe dynastie de l’Égypte ancienne.

Les Égyptiens étaient au sommet de leur art lorsque fut construit, ce monument élevé à la gloire de Khéops que nous connaissons sous le nom de grande pyramide de Gizeh. 

Khéops voulait une sépulture pouvant triompher du temps, une tombe gigantesque et inviolable le mettant à l’abri pour l’éternité... 

L’édifice est plus qu’imposant, avec son emprise au sol d’environ deux cent trente mètres en largeur, et plus de cent quarante mètres de haut. 

Intérieurement, une galerie de quarante-sept mètres de long et huit mètres et demi de haut, desservait trois chambres, dont celle de Kéops. 

L’édification de cette pyramide monumentale fut réalisée avec des blocs de pierres provenant des monts d’Arabie, acheminés par le Nil jusqu’à Gizeh.

La Pyramide de Khéops, est un immense et impressionnant témoignage, qui atteste du génie et de la puissance de l’Égypte Ancienne, elle est encore aujourd’hui un ouvrage majeur, dont l’énigme de la construction défie l’humanité depuis des millénaires.

— Lundi 11 Mars 2013


▲ Aron O’Raney —



24 juillet 2011

Immortalité De L'Âme Dans L’Égypte Antique




La Civilisation Égyptienne Est Unique Dans L’antiquité, Par L’importance Prépondérante Accordée À La Métaphysique De La Mort.

L’édification des pyramides et l'embaumement des morts, en est d’ailleurs le trait le plus marquant.
Ainsi, un proverbe arabe connu énonce :
« Les Dieux craignent une seule chose, le temps, mais le temps à son tour craint les pyramides ».
L’affirmation s’avère juste, au sens empirique du terme, car les pyramides ont survécues aux Dieux de l’Égypte.
Les Égyptiens croyaient en l’immortalité de l’âme, ils avaient leur propre conception de l’au-delà ; ils portaient grand intérêt aux morts. Leur principal souci, était d’assurer « confort » et « bonheur », aux défunts, et l’essentielle préoccupation pour eux était l’embaumement et la construction de sépultures durables.
Le tombeau où se trouvait le corps momifié, était considéré comme la « maison » du défunt.
Pour l’Égyptien,  l’âme prenait différents aspects de la vie spirituelle.

Ainsi, l'âme « bai » passe de la mort à une autre vie, elle est figurée sous l’aspect d'un oiseau, car après la mort elle doit quitter le corps rapidement, pour se présenter au Jugement d'Osiris.

L’âme « ka » quant à elle, était en quelque sorte un alias du corps, ce principe vital qui subsiste après la mort dans le tombeau, aussi longtemps que le corps.
Pour que le défunt puisse accéder au royaume de l'au-delà par son « ka », l'embaumement du corps était nécessaire.
Le rite de l'embaumement fut créé par Isis, aidée par Anubis, lorsqu'elle embauma son époux Osiris afin de lui redonner vie. 

Ce rite symbolise donc la renaissance du défunt et l'accès au « royaume des morts » et au repos éternel.

Les statues et offrandes présentes aux côtés du défunt dans son sarcophage permettent de l'accompagner dans son chemin vers le jugement de l'âme.

Ce chemin vers l'au-delà s’illustre dans l'architecture de la pyramide.

En effet, dans la pyramide, les couloirs allant vers le sommet de la pyramide et le ciel depuis la chambre funéraire du défunt, semblent être des passages favorisant la montée de l'âme vers le « royaume des morts ».


Le Livre des morts, placé aux côtés du défunt, était destiné à le guider vers le « royaume des morts » et le préparer au jugement de l'âme à l'aide de recueils et de sortilèges.
La croyance en la réincarnation ou en la transmigration de l’âme imprégnait tout.

L'On croyait l’âme immortelle, mais on pensait qu’il fallait malgré tout conserver le corps pour que l’âme puisse y revenir et s’en servir à nouveau.
Dans la description des textes funéraires égyptiens, le chemin qui mène au monde d’après était semé de terribles dangers : monstres, lacs de feu, portes infranchissables sans formules magiques, et un passeur sinistre dont il fallait déjouer les desseins maléfiques.
Les Égyptiens avaient quelques coutumes insolites. Ainsi, à la fin des agapes un convive faisait le tour de la table, avec un petit sarcophage contenant une poupée représentant un cadavre momifié, le présentant aux invités il disait : « regardez-la, buvez et soyez joyeux parce qu’après la mort vous serez comme celle-ci ».
L'Égypte est considérée depuis longtemps comme le pays où l'idée d'immortalité de l'âme est apparue pour la première fois.
Déjà, les anciens Grecs chez qui elle jouait surtout un rôle dans les cultes à mystères la renvoyaient vers l'Égypte, d'où Orphée était censé l'avoir apportée en Grèce.
Au XVIIe siècle, tandis que Spinoza choquait Juifs et chrétiens en découvrant que la notion d'immortalité de l'âme était totalement étrangère à l'Ancien Testament, l'Égypte apparut encore davantage comme son pays d'origine.
Aujourd'hui, alors que nous pouvons lire et comprendre les écrits égyptiens, nous ne pouvons que confirmer cette intuition.

L'idée d'immortalité est non seulement depuis longtemps chez elle en Égypte, mais c'est même par elle que l'Égypte se distingue le plus des autres cultures du monde de l'Antiquité.
— Dimanche 24 juillet 2011


▲ Aron O’Raney —