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18 août 2024

Sous Un Soleil Ardent…

Sous un soleil Ardent,

Au midi brûlant,

Le souffle du vent se tait,

Dans un silence envoûtant.


Sous le Ciel azur,

Une Mer nature,

Un Miroir d’éternité,

Ce temps est démesure,


Dans la lumière intense,

L'ombre est en résistance,

Cachée entre les rochers,

Pour la circonstance.


Au bas de la grande dune

Qui meurt dans l’infortune,

Les souvenirs s’irisent,

Dans le bleu de la lagune


Dans le sable incandescent,

S’enfoncent les Pieds brûlants,

Sous l’œil d’un ciel indifférent,

Qui observe, silencieusement.


Des canoës sur le rivage,

Des méduses sur la plage,

La mer murmure des secrets,

Que seul ce survivant partage,


Bonjour et adieu Cap Falcon,

Dans ton corps entier,

Une adolescence réenchantée,

Dans un dernier tourbillon.


Mémoire du passé scintillant,

Étoile de la nuit souvenir,

Lumière du jardin d’Eden,

Au chemin clairvoyant!


— Vendredi 9 août 2024



Aron O’Raney —



05 août 2024

L'homme Qui S’en Va

 




À la voile et au vent,
Il vogue vers l’horizon.
Il ignore jusqu’à quand
Il vivra sa vie ainsi.



Parfois on le voit passer
Le long du bord de mer,
S’il s’arrête pour rêvasser
Son regard porte au loin.



Arpentant tranquillement,
Le boulevard désert,
Les vagues bruissent doucement
Dans un éternel concert.



Vers l’autre Rive,
Vers l’horizon sans fin,
Il cherche l’étoile vive,
Le destin lui faisant signe.



Le ciel embrase les flots,
Dans un ballet doré,
Ses pensées volent sans repos,
Vers une contrée ensoleillée.



Sous les cieux changeants,
Il poursuit le voyage,
Cherchant dans le vent,
L'écho d'un présage.



Il sait que chaque jour,
Est un trésor fragile,
Dans un monde sans recours,
Qui se trouve en péril.



À la voile et au vent,
Son âme s'élève là-haut,
Dans l'horizon désenchantant,
Où attend le chaos.


— Dimanche 4 août 2024




Aron O’Raney —



27 juillet 2024

Nul Ne Sait…

       


Nul ne sait qui je suis,

Et je l’ignore aussi,


Mais Je n’oublie pas,

j’ai mémoire pour ma Terre,


Le cher et vieux passé,

De mon rivage ensoleillé,


Il reste mes souvenirs,

Soutien du devenir,


Ils aident à oublier,

Que je suis ici isolé,


Hors de ma Terre,

Hors de ma Mer,


Perdu et attendant,

Depuis longtemps,


Sans espérer,

Voir le jour arrivé.



— Samedi 27 Juillet 2024



Aron O’Raney —



21 juillet 2024

La Vie Est Comme La Mer…

 



La Vie Est Comme La Mer,

Parfois Calme,

Souvent Agitée…



Je compare cette vie

À la mer Méditerranée,

Ou a tel autre Océan. 


En l’homme, comme dans la mer,

Il y a les espaces-temps d’un calme plat,

De l’entre ressacs,


Et ceux des tempêtes;


Arrivent aussi,

les périodes de tranquillité, 

Et celles bien agitées,

Par les vents violents. 



Je suis souvent

Dans les eaux de l’amertume,

Surnageant entre de grosses vagues;


Ou,


Marchant péniblement

Au cœur des orages violents.



À l’instar de ce navigateur sans gouvernail,

Triste et perdu,


Qui ne semble pourtant pas malheureux,

Je poursuis mon voyage en aveugle. 



Rires et fausses paroles

Tentent d’occulter le vide intérieur,


L’exubérance masque la tristesse,

Les déceptions, la peur,

Les angoisses d’une vie

Désespoir.




Aron O’Raney —

Vendredi 3 mars 2017


03 mars 2024

Il Y A Des Mots…


 

Il y a des mots

Qui changent un jour,

Une nuit et parfois une vie.



Les mots apaisent mes maux

Ma vie s’arrête un temps,

Nul regret tout simplement.



Les mots mènent à l'oubli,

Certains portent à l’espoir,

Adieu tristesse et au revoir.



Ma vie peut s’en aller,

Dans l’instant maintenant,

Tout peut s’oublier.



— Dimanche 3 mars 2024




Aron O’Raney —




17 mars 2021

Écrire Et S'oublier…


Si l’humeur est féconde, 

Je lance mes pensées

À l’assaut des contrées,

De l’imaginaire du monde, 



Vies ressuscitées des tombeaux,

Vies portées par les traditions, 

Vies ravagées par l’Histoire, 



Des lieux et des personnages,

Des sensations, des émotions,

Des rêves, des fantasmes,

Des tragédies et des joies.



Mon imaginaire est inépuisable,

Il offre à tout un chacun, 

Un lot de plaisirs et de peines,



Optimistes ou désespérés de la Terre, 

Il ignore intelligence et bêtise, 



Un mot qui en appelle un autre, 

C’est quelque chose à écrire, 



Une vie à raconter,

Une tragédie à relater,

Un état d’âme à exprimer, 



Exutoire ou pas,

La plume à mon service,

Demeure soumise à mes désirs,



Il me faut,

Pour dessiner les mots,

Emprunter les chemins, 



Tels ceux du réel, 

Tels ceux de l’imaginaire,

Tels ceux de la mémoire, 



Qui tous me conduisent, 

Au-delà de l’espace-temps,

Derrière la ligne de l’infini.



— Mercredi 17 mars 2021



Aron O’Raney —