04 octobre 2024

Michel Blanc Nous A Quitté…

 

L’acteur Michel Blanc est mort à l'âge de 72 ans



L'acteur qui s'est révélé au grand public avec la troupe du Splendid dans les années 1980 est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi 4 octobre à l'hôpital.


L'auteur, scénariste et réalisateur français Michel Blanc est mort à l'âge de 72 ans dans la nuit de jeudi 3 à vendredi 4 octobre à l'hôpital des suites d’une crise cardiaque.


Ce fils unique d'un déménageur et d'une dactylographe né à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine s'est révélé au grand public au milieu des années 1970 dans la troupe du Splendid aux côtés de Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot. La troupe de comédiens se fait connaître en écumant les cafés-théâtres de la capitale.


L'éternel Bronzé


Michel Blanc, qui, en 2019, se décrivait dans une interview au Figaro Madame comme « anxieux » et « impatient », restera dans les mémoires du public français pour son rôle culte de Jean-Claude Dusse, le célibataire lourdaud et maladroit, dans la trilogie de Patrice Leconte Les Bronzés (1978, 1979 et 2006), mais aussi pour sa voix dans Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré en 1982.


La troupe du Splendid reçoit un César anniversaire, lors de la cérémonie des César, en mars 2021. Bertrand Guay / AFP


Dès les années 1980, Michel Blanc passe de l'autre côté de la caméra et réalise en 1984 Marche à l'ombre , succès en salle dans lequel deux amis hypocondriaques - incarnés par lui-même et Gérard Lanvin - tentent de se relancer dans la musique à Paris sans avoir de domicile fixe, l'ami devant les loger ayant disparu… Il continuera à se diversifier et montera de longues années sur les planches, au théâtre.


Multiprimé à Cannes, deux César et un Molière


Au cours de sa carrière, Michel Blanc a été distingué à plusieurs reprises. En 1986, il se voit décerner le Prix d'interprétation masculine pour son rôle dans la comédie de Bertrand Blier Tenue de soirée. Huit ans plus tard, il reçoit le Prix du scénario au Festival de Cannes pour Grosse fatigue, un film qu'il a réalisé. En 2004, il reçoit le Molière de l'adaptateur pour L'amour est enfant de salaud.


En 2012, le comédien reçoit le César du meilleur acteur dans un second rôle pour L'exercice de l'État, écrit et réalisé par Pierre Schoeller. En 2021, la troupe du Splendid reçoit le César anniversaire.


« P*****, Michel… Qu’est-ce que tu nous as fait... », a écrit dans la nuit sur Instragram, son compère à l’écran et ami Gérard Jugnot.



— Source : Le Figaro 

— Vendredi 4 octobre 2024




Victor Mérat —




03 octobre 2024

Apprendre De Ses Erreurs

 



L’existence nous confronte le plus souvent à de dures épreuves, il y a les fautes, des erreurs, de mauvaises décisions, et plus encore…


Chaque fois, submerge le sentiment étouffant que tout s’écroule autour de soi, la crainte, la peur envahit, mais c’est aussi dans ces moments là, qu’on apprend le plus.


J’ai souvenir de mes mauvaises relations, qui ont engendrées énormément de dégâts sur le plan personnel et professionnel. Avec le recul, je dois dire à présent que je suis vraiment surpris d’avoir pu résister et supporter ces douloureuses épreuves. 


Fallait-il souffrir pour comprendre ? 


Sans doute je le crois, mais c’est seulement aujourd’hui, que je sais comment les prévenir pour éviter les mauvaises conséquences et m’épargner ainsi bien des déboires.


Il y a eu mes mauvais choix professionnels, nombre de belles occasions que je n’ai pas su saisir, et combien de fois ai-je regretté amèrement mes décisions.


Les fautes et les erreurs, m’ont amené la où j’en suis aujourd’hui, dans un état, que je ne peux malheureusement qualifier ni de superbe, ni d’heureux.


Au fond du trou, je n’ai pas appris la résilience, et pas davantage cette paix intérieure qui vient de l’acceptation de soi, erreurs comprises. Bref, toutes les épreuves que la vie m’a imposé ont forgé mon caractère.


Aujourd’hui, quand le doute m’assaille, je me remémore les leçons du passé. Elles me rappellent que les chutes ont du bon, qu’on ne récolte que ce que l’on sème, et que la seule route est celle que l’on trace soi-même.


Accepter que la perfection n’existe pas, et apprendre, c’est avancer par petits pas, en faisant des erreurs en chemin. L’essentiel est de ne rien lâcher.


Ce Qui Nous Sauve De Nos Pires Douleurs, C'est Ce Sentiment D'être Abandonné Et Seul, Mais Pas Assez Seul Cependant Pour Que « Les Autres » Ne Nous « Considèrent » Pas Dans Notre Malheur.

Albert Camus - Carnet I (1935-1937)―



— Mardi 12 août 2024




Aron O’Raney —