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18 août 2024

Alain Delon, La Légende Du Cinéma, Est Mort

 

Alain Delon, La Légende Du Cinéma, Est Mort


Alain Delon lors de l’une de ses dernières sorties publiques, en 2019, au Festival de Cannes. Christophe Simon/AFP



L'acteur français, né le 8 novembre 1935, est décédé le 18 août à l'âge de 88 ans. Sa beauté d'ange diabolique et sa présence féline révolutionneront le cinéma dans les films de Clément, Melville et Visconti.



Ça, on peut dire qu'il s'y était préparé. Alain Delon est mort tellement de fois à l'écran que cela a dû lui paraître une dernière prise. 


Dieu, qui est un mauvais scénariste, a dit: «Coupez !» Delon ne s'est pas relevé. 


Il ne tiendra plus la barre du ketch de Plein soleil. Il ne noiera plus Maurice Ronet dans La Piscine. Il ne s'effondrera plus sous les yeux de Cathy Rosier dans une boîte de nuit tenue par Jean-Pierre Melville.


Il est aujourd’hui libéré de la guerre que se menaient ses enfants, Anthony, Alain-Fabien et Anouchka, déballant leur querelle dans un dramatique mélo médiatico-judiciaire, indigne de la star qu’était leur père. 


Sa beauté d'ange et son regard bleu ont fait de lui un charmeur aux multiples conquêtes. Romy Schneider dira de lui «Bridgeman images.


Il fut un temps où le prince Tancrède de Lampedusa avait ce regard bleu, où Claudia Cardinale n'en revenait pas de danser dans les bras de ce fauve en uniforme garibaldien. 


Delon était nerveux, charmeur, électrique, inquiétant. Il avançait de sa démarche de jaguar. 


Le geste qu'il avait pour lisser le rebord de son chapeau de tueur à gages dans Le Samouraï… 


Delon semblait toujours garder un secret. 


Romy Schneider, radieuse, lui souriait en deux-pièces dans une bastide tropézienne. 


Dans une chambre forte, Charles Bronson, torse nu, essayait de lui voler la vedette. C'était dans Adieu l'ami et l'Américain n'arrivait pas à faire de l'ombre au Français.


Son laconisme était légendaire


Il n'avait pas besoin de longues tirades pour exprimer le désarroi d'un Monsieur Klein (1976). 


Il fut L'Homme pressé de Morand devant la caméra de Molinaro. Le titre lui allait bien.


La vie ne se déroulait sûrement pas assez vite à son goût. Delon enchaînait les chefs-d'œuvre, séduisait les metteurs en scène de génie.


Le Dernier Géant 


Tout au long de sa carrière, on le compara à son alter ego Jean-Paul Belmondo. Les deux s'affrontèrent dans Borsalino (1970), se retrouvèrent dans Une chance sur deux (1998).


Ils avaient porté le cinéma français sur les épaules. Cette tâche avait fini par les lasser.


Delon tint la dragée haute à Gabin et Ventura, deux colosses.


Ce solitaire cultivait l'amitié.


D'un autre côté, ses brouilles n'étaient pas feintes. Sur un plateau, ses colères résonnaient comme le tonnerre dans une cathédrale. 


Au fond de lui, il restait peut-être ce petit garçon de la banlieue dont les parents avaient divorcé quand il avait quatre ans, ce gamin placé en famille nourricière qui jouait dans la cour de la prison de Fresnes et qui avait entendu résonner les balles qui avaient exécuté Laval, l'apprenti charcutier qui avait préféré s'engager pour l'Indochine. 


Ses 20 ans, il les fête en prison à Saïgon. Là-bas, il voit Touchez pas au grisbi. Le spectateur en treillis ne se doute pas une seconde que bientôt il partagera avec Gabin l'affiche de Mélodie en sous-sol (1963). 


Il est impatient et ombrageux.


La vie, pour lui, est un ring. Il organise des championnats du monde de boxe, possède une écurie de chevaux de course, fraye avec la pègre, fréquente un temps le Rat Pack de Sinatra. 


En 1968, on retrouve dans une décharge le cadavre de son garde du corps. C'est l'affaire Markovic. Delon en sort blanchi. 


Il redoute les habitudes, se marie avec une femme qui est son double parfait, Nathalie, qui figure à ses côtés dans Le Samouraï. 


Il respirait un air plus fort.


Il jouait à la première personne, avait des idées noires comme de l'encre. Il jouait pour deux publics distincts : celui du samedi soir d'une part, d'autre part pour lui-même. 


Il passait pour inhumain. Il était difficile à répertorier dans le catalogue des hommes. 


Ses ennemis espéraient sa fatigue. Elle semblait être venue. 


Cet être à l'ancienne était fabriqué pour les duels, les serments partagés. 


Ce cavalier seul fut couvert de femmes. Cette tête brûlée savait pleurer. Il émettait des opinions vraies. C'étaient les siennes. 


Il ne venait de nulle part, c'est-à-dire qu'il remontait à la plus haute antiquité. 


La tragédie ne lui était pas étrangère. Ce chat sauvage n'avait pas perdu ses griffes. 


Il avait refusé la Légion d'honneur. 


Il a couru le monde, choyé la France. Il ne la reconnaissait plus. Il ne se reconnaissait plus. 


Son regard bleu était devenu gris. Il garde son mystère. Il part avec ses secrets. Le cinéma ne le méritait plus. Il ne le comprenait plus. 


Il laisse derrière lui un parfum de deuil et de catastrophe. 


Une fragrance qui a mal viré ces derniers mois, quand ses enfants, avec qui les relations n’étaient jamais simples, se sont publiquement déchirés sur fond d’un héritage encore à venir.


Parmi les dernières images qu’Alain Delon laisse, il y aura celles de ce monsieur un peu hagard, posant avec Anthony, Alain-Fabien ou Anouchka dans des manifestations d’amour filial calibrées pour les réseaux sociaux et les prétoires. 


La passion porte un voile sombre.


Il n'y aura plus d'Alain Delon. Son épitaphe était prête : «J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et par cet être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»


Il va falloir s'habituer à vivre dans un monde sans lui. Il n'est pas sûr qu'il soit tellement habitable. 



Source: Le Figaro - Extraits de texte choisis.


— Dimanche 18 août 2024



Eric Neuhof —



04 août 2024

Pascal Danel, Nous A Quitté…

 

Eric Fougere - Corbis / Corbis via Getty Images

Pascal Danel, ici au mois de mars 2023, à Paris.



Pascal Danel, le chanteur des « Neiges du Kilimandjaro », est mort



Le chanteur s’était aussi fait connaître dans les années 1960 grâce à d’autres tubes, dont « La plage aux romantiques ».



Les lumières se sont éteintes pour le chanteur.


 L’interprète des Neiges du Kilimandjaro, un classique de la musique des années 1960, est décédé à l’âge de 80 ans, a annoncé, ce jeudi 25 juillet, son entourage.


« Il est décédé cette nuit à l’hôpital », a indiqué  son agent Christian Jaume. Son fils Jean-Pierre a également confirmé son décès : « Il a été opéré et il a fait un malaise cardiaque ».


Pascal Danel qui est né en 1944 avait commencé la chanson comme guitariste et chanteur d’un groupe de rock. Auteur-compositeur, il compose un premier tube, «La plage aux romantiques» en 1966, qui rencontre un grand  succès en Europe, ainsi qu’au Brésil, au Canada et au Japon.


À la Fin de l’année 1966, il y a «Les neiges du Kilimandjaro», son plus gros succès, enregistré en six langues qui s’écoula à plus de 25 millions d’exemplaires. Le titre s’inspire d’une nouvelle de Hemingway il apparaît dans le film de Robert Guédiguian, également intitulé «Les neiges du Kilimandjaro», avec entre autres acteurs, Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride.



Ses tubes lui font connaître les tournées, les passages à l’Olympia et les émissions de télé.



À la fin des années 1960, il découvre Laurent Voulzy, qui devient son chef d’orchestre et arrangeur. « Il jouait dans les bals. Je l’ai rencontré lors d’un concert et je lui ai proposé de devenir mon guitariste. Il a arrangé mes albums et est devenu mon chef d’orchestre. On s’entendait très bien », confiait Pascal Danel au Parisien en 2015.



Dans les années 1980, il produit des émissions de télévision : «Cadence 3» sur la chaine France 3, puis Macadam. Il a aussi participé aux tournées «Âge tendre», qui ont réuni de grandes vedettes de la chanson des années 60-80.



Source HuffPost Et AFP

— Jeudi 25 juillet 2024



Édité Par Aron O’Raney — 



19 juin 2024

L’Acteur Donald Sutherland Nous A Quitté

Donald Sutherland,

le « président Snow » dans « Hunger Games », est mort à 88 ans


Chris Delmas / AFP


L’acteur canadien Donald Sutherland, ici en 2013 lors d’une première d’« Hunger Games », est mort.



Le comédien Kiefer Sutherland a annoncé le décès de son père, regrettant « l’un des acteurs les plus importants de l’histoire du cinéma. »



« L’espoir est la seule chose plus forte que la peur ». 



C’est l’une des répliques cultes de la saga Hunger Games, prononcée par le président Coriolanus Snow, incarné par Donald Sutherland. 


L’acteur canadien, également connu pour Les Douze Salopards est mort à l’âge de 88 ans, a annoncé ce jeudi 20 juin son fils, Kiefer Sutherland.


« C’est avec le cœur lourd que je vous annonce le décès de mon père », a déclaré sur X (ex-Twitter) le Canado-britannique, lui aussi comédien connu dans la série 24 heures chrono, en saluant « l’un des acteurs les plus importants de l’histoire du cinéma ».



Un des acteurs canadiens les plus célèbres à l’étranger



Le cinquième film inspiré de la série littéraire de Suzanne Collins, Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, sorti en novembre 2023 est centré sur la jeunesse du président Snow, dans un Capitole d’après-guerre. On y comprend pourquoi le personnage de Donald Sutherland est devenu un dictateur cruel de « Panem », nation née des cendres de l’Amérique du Nord post-apocalyptique.


Outre son rôle prépondérant dans Hunger Games, Donald Sutherland a joué dans des films tels que The Dirty Dozen, Klute et Don’t Look Now. L’acteur canadien s’est aussi fait connaître en incarnant Hawkeye Pierce, un chirurgien de la série télévisée MASH dans les années 1970.


Considéré comme l’un des acteurs canadiens les plus célèbres à l’étranger, un Oscar d’honneur lui a été remis en 2017.



— Source: AFP huffingtonpost culture


— Jeudi 20 juin 2024



Édité Par Aron O’Raney —