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12 octobre 2019

Une Lumière Dans La Maison…


 


La Bougie Allumée Dans La Maison Symbolise La Vie Qui Subsiste, Et Résiste Au Temps Qui Passe, Sa Flamme Évoque Les Forces Vives Et Actives De La Nature.
 

La bougie peut en quelque sorte, représenter la lumière de la vie, qui maintient l’espoir ténu et vacillant, de tous ceux qui entretiennent la pérennité de sa flamme


La cire, la mèche, le feu et l’air, assemblés dans sa flamme brûlante mobile et colorée, sont la synthèse de tous les éléments propres à la nature, mais ces éléments sont individualisés dans une flamme unique 
 

La Bougie Allumée Est Comme Le Symbole De L’individuation.
 

La flamme en elle-même représente l’individuation de l’homme, et son unicité, elle devient ainsi sa propre lumière, témoin de la vie ascendante. 
 
La flamme est seule, naturellement seule, elle veut demeurer seule.
 
Le souffle ou un courant d’air perturbe sa flamme, mais sa nature ascensionnelle qui la redresse rétablit son intégrité.
 
Les bougies sont, l’âme des anniversaires, qui ponctuent les étapes de la vie, et marquent la progression de l’être en devenir.

Allumées près du défunt elles symbolisent la lumière de l’âme dans sa force ascendante, une flamme spirituelle qui monte vers le Ciel, pour pérenniser une vie parvenue à l’apogée.
 
Nombreux, seront ceux qui trouveront matière à sourire ou seront incrédules, après avoir lu ces quelques expressions de la pensée.

Cela n’est guère important, car la croyance et la foi de celui qui croit sont inébranlables, et suffisantes pour lui ouvrir, une porte sur l’infini.


— Samedi 12 octobre 2019
 

Aron O’Raney —



11 octobre 2019

Abraham Et Le Symbolisme


Abraham Est Un Patriarche Biblique Venu De Mésopotamie En Terre De Chanaan, Sous Le Règne D’Hammourabi, Vers L’an 1850 Avant Jésus-Christ.
 
Habitant d’Ur en Chaidée, il reçut de Dieu l’ordre de quitter sa patrie et de partir pour un pays inconnu, dont Dieu lui indiquerait la direction, quand Abraham arriva en Chanaan, Dieu lui dit que telle était la contrée qui lui était destinée, à lui et à sa descendance. 

Suivant La Tradition Biblique. Dieu L’avait Retiré D’une Région Polythéiste Pour Faire De Lui Le Gardien De La Révélation Et Du Culte Monothéiste. 

Tout l’univers connu avait versé dans l’idolâtrie. Haran et Chanaan n’échappaient pas à la perversion générale. 

Mais Abraham s’y implanterait en étranger et la pureté de sa foi serait préservée des contacts avec les mœurs et les croyances des indigènes ; elle devait même s’y opposer, pour préserver l’unité de la famille et des serviteurs du Patriarche. 

Ce devait être une des constantes de l’histoire d’Israël que cette réaction perpétuelle contre le milieu corrupteur. 

Ce caractère d’étranger en son pays lui-même sauvegarderait sa vocation sacrée.

Abraham symbolise L’homme Choisi Par Dieu pour préserver le dépôt sacré de la foi ; l’homme béni de Dieu, qui lui prodigue les promesses d’une nombreuse postérité et d’immenses richesses ;

L’homme qui est prédestiné à un Rôle Universel, comme un nouvel Adam et comme l’ancêtre du Messie ; son nom signifiera, selon une étymologie populaire: père de la multitude. Mais surtout, Abraham sera le symbole de L’homme De Foi. 

Sur la seule parole de Dieu, il est parti pour un pays qu’il ne connaissait pas ; sur la promesse de Dieu, celui qui n’avait pas d’enfant et dont la femme était stérile est devenu le père d’une innombrable postérité ; 

Dieu lui demandant de sacrifier son fils unique, comme en contradiction avec ses promesses, Abraham se disposait à obéir, quand un ange arrêta son bras. 

Saint Paul a résumé dans une formule saisissante la puissance de cette foi : 

Contra Spem In Spem Credidit; ce qu’on pourrait traduire : pour une aventure sans espoir, il puisa l’espoir dans sa foi ; ou encore quand il n’y avait plus d’espérance ; sa foi lui donna l’espoir, ou en bref: contre tout espoir, il crut à l’espérance.

Du fait qu’il est l’ancêtre reconnu par les trois grandes religions monothéistes, le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, Abraham est aussi le symbole du Lien Spirituel qui unit Juifs, Chrétiens et Musulmans : la fraternité d’Abraham.

Sur un plan psychologique, Abraham symbolise aussi la nécessité de l’Arrachement Au Milieu Coutumier, familial, social, professionnel, pour réaliser une vocation hors pair et étendre une influence au-delà des limites communes. 

Le Goût De L’aventure Et Du Risque Caractérise Tous Les Grands Destins. 

La Foi En Dieu Est Capable De Soulever Des Montagnes.

La Sagesse D’Abraham Lui Inspira La Folie D’être L’aventurier De Dieu.

— Source Documentaire : Jean Chevalier - Alain Gheerbrant
— Dictionnaire Des Symboles

— Vendredi 11 octobre 2019


▲ Aron O’Raney —


Symbolisme de l’Acacia…

 

L’Acacia Du Nil — Symbole De Résurrection
 
De La Mort À La Vie…

— L'Acacia Chez Les Chrétiens
L’Arche D’alliance Est Faite De Bois D’acacia Plaqué D’or (exode 37…) Et La Couronne D’épines Du Christ Serait Tressée D’Épines D’Acacia. 
 
— L'Acacia Chez Les Francs-Maçons
Dans le rituel maçonnique, une branche d’acacia est placée sur le drap du récipiendaire, pour rappeler celle qui fut plantée sur la tombe d’Hiram. 

Les épines symbolisent les difficultés et les épreuves de l’expérience humaine.
 
Ces traditions montrent, que dans la pensée judéo-chrétienne, cet arbuste au bois dur, presque imputrescible, aux épines redoutables et aux fleurs de lait et de sang, est un symbole solaire de renaissance et d’immortalité. 
 
Il faut savoir mourir pour naître à l’immortalité résumait Gérard de Nerval dans le Voyage en Orient, évoquant le mythe de la mort d’Hiram. 
 
Guenon souligne que les rayons de la couronne d’épines sont ceux d’un soleil.
 
Le symbole de l’acacia rejoint donc l’idée d’initiation et de connaissance des choses secrètes. 

C’est aussi ce que l’on peut induire d’une légende bambara qui place l’acacia à l’origine du rhombe. 
 
Alors que le premier forgeron, encore enfant, taillait un masque, une esquille de bois d’acacia se détacha et sauta au loin en produisant un vrombissement semblable au rugissement du lion, l’enfant appela deux de ses camarades, prit le fragment de bois, perça un trou à l’une de ses extrémités, y passa une ficelle et le fit tournoyer (serh, 121).
 
Cette légende africaine rappelle une pratique védique encore en vigueur : un disque d’acacia est percé d’un trou ; avec un bâton en bois de figuier, rapidement tourné dans le trou, on produit sous l’effet de la friction le feu sacré qui servira au sacrifice.  
 
L’acacia représente ici le principe féminin, le bâton le principe masculin.
 
Même analogie en Inde où la louche sacrificielle (Sruk) attribuée à Brahma est en bois d’acacia.
 
On voit donc partout l'acacia lié à des valeurs religieuses, comme une sorte de support du divin, dans son aspect solaire et triomphant.
 
Source Documentaire: Jean Chevalier — Alain Gheerbrant
Dictionnaire Des Symboles


— Vendredi 11 octobre 2019 
 
 
Aron O’Raney —


23 avril 2019

Symbolisme De l’Arbre




Depuis Des Lustres L’homme Accorde À L’arbre Un Statut Incomparable En L’assimilant Au Monde De L’esprit, C’est Ainsi Qu’il Apparait En Tant Que Tel À Travers Le Temps, Dans Bon Nombre De Religions Et Au Sein De Cultures Ancestrales.

Dans ce fort contexte symbolique, l’arbre de vie se retrouve ainsi immergé dans plusieurs domaines ayant trait à la mythologie, à la science, aux religions, et à la théologie.

Pointant Vers Le Ciel, Il Est Le Symbolisme De La Verticalité. Ses Feuilles S’étiolent, Tombent, Et Re Bourgeonnent, Ce Qui Évoque Le Cycle De La Mort Et De La Renaissance.

L’arbre est considéré aussi comme le symbole du lien et des rapports existant entre Terre et Ciel. 

Synonyme de l’Axe du monde, il met en relation les trois niveaux du cosmos :

Le souterrain, par ses racines enfouies dans les profondeurs
La surface terrestre, par son tronc
Les hauteurs, par sa cime attirée par l’astre solaire. 

Il Est Le Lien Indissoluble Entre Le Monde Chthonien Des « Dieux De La Terre » Et Celui Du Monde Ouranien Des « Dieux Du Ciel ». 

L’arbre Réunit aussi Les Quatre Éléments :

L’eau circule avec la sève
La terre s’incorpore à lui par ses racines
L’air nourrit ses feuilles
Le feu jaillit de son frottement. 

Il est, le chemin montant emprunté par ceux qui passent du visible à l’invisible, il évoque aussi bien « l’échelle de Jacob », que le « Poteau chamanique », ou le « Poteau-Mitan » vaudou. 

Il est le pilier central soutenant le temple ou la maison, dans la tradition chrétienne, et la colonne vertébrale qui maintient le corps humain, ce temple de l’âme.

Dieux, esprits et âmes empruntent le chemin de l’arbre du monde, entre Ciel et Terre. 

L’arbre central, qui du cosmos à l’homme, couvre le champ de la pensée de sa présence et de sa puissance, est aussi, l’arbre de vie, qu’il soit à feuilles persistantes, tel le laurier, symbole d’immortalité, ou à feuilles caduques dont la régénération exprime le cycle des morts et renaissances.

Ainsi en est-il des fruits de l’arbre de vie de l’Eden, au nombre de douze, signe du renouvellement cyclique, et de celui de la Jerusalem céleste, des pommes d’or du jardin des Hespérides et des pêches de la Si-Wang Mou, de la sève du Haoma iranien, sans parler des résines de conifères. 


En Chine, l’arbre Kien-Mou « Bois Dressé », marque le centre de l’univers où devait se trouver la capitale parfaite. 

L'on dit qu'à midi rien de ce qui se tient à ses côtés ne donne d'ombre, rien n'y fait écho.

Par son tronc descendent les souverains, soleils des hommes, médiateurs entre Ciel et Terre. De part et d'autre de Kien-Mou, se dressent au levant P'an-Mou, un immense pêcher, dont les fruits confèrent l'immortalité, et au couchant l'arbre Jo, sur lequel les Dix Mille soleils viennent se percher le soir. 

Chez Les Musulmans chiites du rite ismaéliens, l’arbre, nourri de la terre et de l’eau, et dépassant le septième ciel symbolise la Hakikat, (Vérité) un état de béatitude où le mystique dépasse la dualité des apparences pour rejoindre la réalité suprême, l’unité originelle où l’Être coïncide avec Dieu.

Chez les Indiens Pueblo, le grand sapin du monde souterrain reprend le symbolisme ascensionnel de la migration des âmes, en fournissant l’échelle par laquelle les ancêtres, en ce temps-là, purent grimper jusqu’à la terre du Soleil. 

Dans Le Bouddhisme, L’Arbre de la Boddhi, où Bouddha parvint à l’illumination, est Arbre du monde et Arbre de Vie; dans la tradition ancienne, il est le Bouddha lui-même. 

Dans L’Hindouisme, l’Arbre représente la Trimurti Hindoue, les racines sont Brahma le Dieu créateur, son tronc Shiva le Dieu destructeur, et ses branches Vishnu le Dieu protecteur du monde. 

Dans La Tradition Chrétienne, il y a analogie, et reconduction du symbole entre l’arbre de la première alliance, l’arbre de vie de la Genèse, et l’arbre de la croix, ou arbre de la Nouvelle Alliance, qui régénère l’Homme. 

Dans la Bible, L’arbre de Jessé symbolise la chaîne des générations, et l’on peut mentionner le mythe biblique de l’arbre de Jessé : 

Un rameau sortira de la tige de Jessé, et de sa racine montera une fleur et l’esprit du Seigneur se reposera sur lui; l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de science et de piété; l’esprit de la crainte de Dieu le remplira. 

Dans ses représentations, l’arbre émerge du nombril, de la bouche ou du flanc de Jessé. Le tronc porte parfois des branches sur lesquelles apparaissent les rois de Juda, ancêtres du Christ.

Dans Ezéchiel le pharaon est comparé à un cèdre du Liban. 


De grands arbres, comme les térébinthes, figurent parfois dans les psaumes. La Clameur de Yahvé, secoue les térébinthes, et dépouille les futaies. Isaïe dénonçait les tyrans qui veulent, comme les cyprès et les cèdres, escalader les cieux; et sont abattus. 

Aspect négatif du symbolisme de ces grands arbres, ils sont aussi l’ambition démesurée des grands de la terre, qui veulent toujours étendre et consolider leur pouvoir, et sont foudroyés.

C’est La Croix, Instrument De Supplice Et De Rédemption, Qui Rassemble En Une Seule Image Les Deux Signifiés Extrêmes De Ce Signifiant Majeur Qu’est L’arbre : Par La Mort Vers La Vie; Per Crucem Ad Lucem, Par La Croix Vers La Lumière.

En Orient Comme En Occident, L’arbre De Vie Est Souvent Renversé.

Suivant Les Textes Védiques, ce renversement viendrait du rôle du soleil et de la lumière dans la croissance de l’être. De là, ce renversement des images, la ramure est les racines, qui deviennent branches. La vie venant du Ciel, pénètre la Terre.

Le Symbolisme Hindou, de l’arbre renversé exprimé dans la Bhagavad-Gitât, signifie que les racines sont le principe de la manifestation et les branches la manifestation qui s’épanouit.

Pour L’Ésotérisme Hébraïque, l’arbre de vie s’étend du haut vers le bas et le Soleil l’éclaire entièrement. (Zohar) La Kabbale, parle d’un arbre de mort, il fournit à Adam les feuilles dont il couvre sa nudité, et le Zohar voit en lui le symbole du savoir magique, qui est une des conséquences de la chute. Elle est liée à l’existence du corps physique privé du corps de lumière.

Dans l’Islam, les racines de l’Arbre du Bonheur plongent dans le dernier ciel et ses rameaux s’étendent au-dessus et au-dessous de la Terre.

Dans Le Folklore Nordique, Les Lapons sacrifient chaque année un bœuf, au profit du dieu de la végétation, à cette occasion, un arbre est posé près de l’autel, les racines en l’air et la couronne par terre.

Dans Certaines Tribus Australiennes, les sorciers avaient un arbre magique qu’ils plantaient renversé; après en avoir enduit les racines de sang humain, ils le brûlaient.

Dans Les Upanishad, l’univers est un arbre renversé, qui plonge ses racines dans le Ciel en étendant ses branches au-dessus de la Terre entière. 

L’idée D’évolution Biologique Fait De L’arbre De Vie Un Symbole De Fertilité, Dont On Observe De Nombreux Témoignages.

Chez Certaines Tribus Nomades Iraniennes, les jeunes femmes s’ornent le corps d’un arbre tatoué, dont les racines partent du sexe, et les frondaisons s’épanouissent, sur les seins. 

Très Ancienne Coutume, de la Méditerranée à l’Inde on trouve, isolés dans la campagne, souvent près d’une source, des arbres garnis de mouchoirs rouges, noués sur les branches par des femmes stériles pour conjurer le sort.

Au Sud De L’Inde Et Au Sri Lanka, la coutume dravidienne du mariage mystique entre arbres et humains est destinée à renforcer la capacité de procréation de la femme. Cette coutume marie aussi entre eux les arbres, substituts des hommes. 

Un couple ne pouvant avoir d’enfants se rend au bord de la rivière sacrée, le matin d’un jour favorable. Les époux, enfouissent dans la terre côte à côte, deux plants d’arbres sacrés, l’un mâle, l’autre femelle, et enlacent la tige droite et rigide de l’arbre mâle avec la tige souple de l’arbre femelle.

Des Traditions Apparentés existent au Pendjab et dans l’Himalaya. A Bombay, chez les Kudva Kunbis, si le mariage présente des difficultés, on marie avant la jeune fille à un arbre fruitier.

En Amérique Du Nord Chez Les Sioux; Et En Afrique, Chez Les Boshimans Et Les Hottentots, Le Mariage D’arbres Associé Au Mariage Humain existe aussi.

Chez les Yakoutes, ce peuple turcophone sibérien de Russie, il se dit qu’au nombril de la terre se dresse un arbre florissant à huit branches... La couronne de l’arbre répand un liquide divin qui lorsqu’on le boit, dissipe la fatigue, et fait disparaitre la faim...

Les Altaïques en Eurasie, disent qu’avant de venir sur Terre, les âmes résident dans le Ciel ou sont perchées sur les cimes célestes de l’arbre cosmique, sous forme de petits oiseaux.

La Tribu Warramunga, du nord de l’Australie, croit que l’esprit des enfants, petit comme un grain de sable, se trouve à l’intérieur de certains arbres, d’où il se détache parfois pour pénétrer par le nombril dans le ventre maternel. 

Les Croyances Évoquées Mettent En Évidence, Un Symbolisme Sexuel Ambivalent De L’arbre. L’arbre De Vie À L’origine Peut Être Considéré Comme Une Image De L’androgyne, Mais, Le Tronc Pointé Vers Le Ciel, Symbole De Force Et De Puissance Solaire, Est Bien Le Phallus, Cette Image Archétypale Du Père. 

Un Arbre Peut Être Considéré Comme Mâle, Ou Femelle. 

Chez les Tchouvaches, le tilleul sert à la fabrication de poteaux funéraires pour l’office des femmes décédées, et le chêne est utilisé pour l’office des hommes morts. Ces deux polarités s’additionnent parfois, ce qui peut conduire à l’interprétation hermaphrodite du symbole.

Cette ambivalence du symbolisme de l’arbre à la fois phallus et matrice se manifeste plus encore dans l’arbre « double » qui symbolise le processus d’individuation des contraires en nous qui s’unissent.

Dans la légende des peuples, l’abondance des Pères-Arbres et des Mères-Arbres amène tout naturellement à « l’Arbre-Ancêtre » dont l’image hors du mythe nous conduit tout naturellement à l’arbre généalogique. 

Enfin, Symbole De La Croissance Humaine, Et De Pouvoir, L’arbre De Vie Peut Inverser Sa Polarité Et Devenir « Arbre de Mort ». 

Il y a ainsi le cas des songes du Roi Nabuchodonosor, et l’interprétation faite par le Prophète Daniel : 

J’ai eu un rêve effrayant dit le Roi... Un grand arbre au centre de la Terre croissait, sa hauteur atteignait le Ciel. Son feuillage était beau, abondants étaient ses fruits; et chacun trouvait sa nourriture... Mais apparut un vigilant, un saint du Ciel descend; criant : détruisez l’arbre, brisez les branches, jetez ses fruits... 

L’arbre que tu as vu haut et fort, atteignant le Ciel, c’est toi, ô roi, devenu grand et puissant, mais tu seras chassé d’entre les hommes.

Source Documentaire
Dictionnaire des symboles
Jean Chevallier-Alain Gheerbrant


— Mardi 23 avril 2019


Aron O’Raney —


03 septembre 2018

Symbolisme Du Sel


Le Symbolisme Du Sel 1

❝ Le Sel Indispensable À La Vie, Est Étroitement Lié À Ses Origines, Mais Il Peut Aussi La Détruire. ❞


Le sel purifie, la Bible mentionne que les villes de Sodome et Gomor l’ont été avec du sel. On change aussi les pécheurs en statues de sel, on éloigne le mauvais sort, et l’on repousse les étrangers indésirables en répandant du sel.

Le porte-parole du Christ comme sel de la terre (Matt, 5, 13) en est certes la force et la saveur, mais aussi le protecteur contre la corruption. C’est à cette propriété sans doute qu’il faut imputer son usage purificateur dans le Shintô, lorsque la divinité Izanagi, à son retour du royaume des morts, se purifié dans l’eau salée de la mer.

C’est pourquoi l’alliance du sel désigne une alliance que Dieu ne peut briser (Nombres, 18,11 ; Chron., IL 5). 

Le Lévitique (2,1 .3) fait allusion au sel qui doit accompagner les oblations ; en tant que sel de l’alliance, tout sacrifice doit en être pourvu.

Selon l’évangile de Matthieu, Jésus a identifié ses disciples au sel de la terre ; ainsi par extension, être le sel de la terre, c’est représenter l’intégrité et la pureté originelles, c’est appartenir à l’élite morale.

❝ Est-ce Un Hasard Si, Dès La Formation Du Monde Au Sens Biblique De La Genèse, L’histoire Du Sel Se Confond Avec Celle De L’homme ? ❞

Condiment essentiel et physiologiquement nécessaire à la nourriture, l’aliment du sel est évoqué dans la liturgie baptismale ; sel de la sagesse, il est par là même le symbole de la nourriture spirituelle.

Le caractère pénitentiel qu’on lui attribue quelquefois en la circonstance est, sinon erroné, du moins secondaire. On partage le sel, comme le pain.

Les exorcistes emploient le sel en tant que Symbole de pureté. Les sorciers l’utilisent aussi pour ses qualités bénéfiques et maléfiques. On dit que le diable ne met jamais de sel dans ses plats ! C’est pour cela que le sel exorcise du Mal.

Pour les alchimistes, le sel est le principe neutre issu des noces philosophales du Soufre et du Mercure. Ce qui brûle, c’est le Soufre ; ce qui fume, c’est le Mercure ; les Cendres, c’est le Sel.

Chez les Hébreux, le sel était aussi un élément important du rituel, toute victime devait être consacrée par le sel ; par ailleurs, la consommation en commun du sel a parfois la valeur d’une communion, ou d’un lien de fraternité.

Les divers aspects du symbolisme du sel, résultent de ce qu’il est extrait de l’eau de mer par évaporation, c’est, dit Louis-Claude de Saint-Martin, un feu délivré des eaux, à la fois quintessence et opposition.

C’est à l’aide du sel extrait des eaux primordiales, barattées par sa lance, que Izanagi divinité du Shintoïsme co-créateur du monde et du Japon, constitua la première île centrale de « Onûgurujirna ».

Á l’inverse, le grain de sel, mêlé à l’eau et qui fond en elle, est un symbole tantrique de la résorption du Moi dans le Soi universel.

❝ Le Sel Est Conservateur Des Aliments Et Destructeur Par Corrosion. Son Symbole S’applique Ainsi À La Loi Des Transmutations Physiques Et À Celles Des Transmutations Morales Et Spirituelles. ❞

Le Symbolisme Du Sel 2
Combinaison, et partant neutralisation, de deux substances complémentaires, il est, outre leur produit final, formé de cristaux cubiques : c’est l’origine du symbolisme hermétique.

Le sel est la résultante et l’équilibre des propriétés de ses composants. A l’idée de médiation s’ajoutent celles de cristallisation, de solidification, et aussi celle de stabilité, que précise la forme des cristaux ; Le sel symbolise aussi l’Incorruptibilité.

Consommer ensemble le pain et le sel signifie, pour les Sémites, une amitié indestructible, un sens identique se trouve dans Philon, quand il décrit la nourriture des Thérapeutes lors du Sabbat ; celle-ci est composée de pain, de sel d’hysope et d’eau claire.

Les pains de proposition étaient accompagnés de sel. En raison de son caractère rituel, l’usage du sel sera adopté par les chrétiens lors des jeûnes, du baptême, etc.

Le sel peut avoir un tout autre sens symbolique et s’opposer à la fertilité. Ici, la terre salée signifie la terre aride, durcie. Les Romains répandaient du sel sur la terre des villes qu’ils avaient rasées, pour rendre le sol à jamais stérile.

Les mystiques comparent parfois l’âme à une terre salée ou, au contraire, à une terre fertilisée par la rosée de la grâce ; que se retire ta salure de l’antique condamnation écrit Guillaume de Saint-Thierry, en s’inspirant du Psaume 106, 34.

La terre est infertile parce que salée, dira encore Guillaume, en citant un texte de Jérémie, 17, 6. Tout ce qui est salé est amer, l’eau salée est donc une eau d’amertume, elle s’oppose à' l’eau claire fertilisante.

― Au Japon, la vertu purificatrice et protectrice, du sel s’exerce dans la vie courante, et dans les cérémonies shintoïstes ; sa récolte est l’objet d’un rituel important. En petits tas près de l’entrée des maisons, sur la margelle des puits, ou sur le sol après les cérémonies funéraires, le sel a le pouvoir de purifier les lieux et les objets qui pourraient, être souillés.

Certains Japonais mettent du sel dans leur maison après le départ d’une personne détestable. Les champions de lutte traditionnelle Sumo, en répandent sur le ring avant le combat, en signe de purification et de loyauté au combat.

Le grand Kami Izanaki-no-Mikoto, s’étant souillé en voulant revoir sa femme aux enfers, alla se purifier par des ablutions dans l’eau de mer au petit détroit Tachibana, situé dans l’ile Kyushyu. Son nom et celui de sa femme signifient : qui se séduisent mutuellement.

Au Japon, on l’a noté, le sel est considéré comme un purificateur puissant, en particulier dans l’eau de mer. Dans le plus ancien livre shintoïste japonais, le Kojiki, on peut lui découvrir une origine mythologique.

― Les Romains donnaient du sel aux nouveau-nés et ainsi la sagesse. Mais ils en jetaient aussi sur le sol des villes conquises et détruites afin que plus rien n’y pousse. 

Car un manque de sel est aussi de mauvais augure signifiant la fin, le manque, la maladie et la précarité, à l’instar du pain sans sel de la ville de Florence qui fut le symbole de la résistance de la ville assiégée.

― Les Egyptiens de haute Egypte en ont échangé à certaines périodes au poids de l’or. Il a été de fait très longtemps une monnaie d’échange, le mot salaire vient du latin « salarium », car les soldats romains étaient payés en sel.

― Chez les Grecs, comme chez les Hébreux ou les Arabes, le sel est le symbole de l’amitié, de l’hospitalité, parce qu’il est partagé, et de la parole donnée, parce que sa saveur est indestructible. Homère affirme son caractère divin. Il est employé dans les sacrifices.

― Au Moyen-Âge, on pensait qu’avoir du sel au fond d’une poche faisait fuir le démon, et qu’en disperser aux quatre coins de sa maison éloignait le mauvais sort.

Source Documentaire : Dictionnaire des symboles 
 Jean Chevalier-Alain Gheerbrant —

— Lundi 3 septembre 2018



▲ Aron O’Raney —



19 juillet 2017

Anges Et Symbolisme

Êtres Intermédiaires Entre Dieu Et Le Monde, Mentionnés Sous Des Formes Diverses Dans Les Textes Akkadiens, Ougaritiques (1), Bibliques Et Autres. Ils Seraient Ou Des Êtres Purement Spirituels, Ou Des Esprits Doués D’un Corps Éthéré, Aérien; Mais Ils Ne Pourraient Revêtir Des Hommes Que Les Apparences.
Ils rempliraient pour Dieu les fonctions de ministres : messagers, gardiens, conducteurs des astres, exécuteurs des lois, protecteurs des élus, etc., et seraient organisés en hiérarchies de Sept Ordres, De Neuf Chœurs, Ou De Trois Triades
Le Pseudo-Denys l’Aréopagite en a élaboré La plus parfaite et la plus mystique des théories dans ses Hiérarchies célestes.
Sans préjuger des interprétations théologiques données par les Églises et de la foi catholique en l'existence des anges, on peut cependant noter que pour beaucoup d'auteurs, les attributs donnés aux anges sont considérés comme des symboles d'ordre spirituel.
D'autres voient dans les anges des symboles des fonctions divines, des symboles des relations de Dieu avec les créatures; ou, au contraire — mais les opposés coïncident en symbolique —, des symboles de fonctions humaines sublimées ou d'aspirations insatisfaites et impossibles. 
Pour Rainer Maria Rilke, de façon plus large encore, l'ange symbolise la créature dans laquelle apparaît déjà réalisée la transformation du visible en Invisible que nous accomplissons.
Les anges à six ailes, les séraphins (littéralement les Brûlants), entourent le trône de Dieu; ils ont chacun six ailes : Deux pour se couvrir la face, par peur de voir Dieu, Deux pour se couvrir les pieds (euphémisme désignant le sexe), Deux pour voler. (Isaïe, 6, 1-2). Un tel entourage ne convient qu'à la pure divinité. On verra aussi ces anges autour de la figure du Christ, attestant sa divinité.
Les anges jouent aussi le rôle de signes avertisseur! du Sacré. Pour les Pères de l'Église, ils sont la cour du roi des Cieux, les Cieux des Cieux. 
Pour certains, reliant leurs croyances à la philosophie aristotélicienne, ils seraient les animateurs des astres, chacun d'eux étant préposé au mouvement d'un astre, si bien qu'on se soit demandé si le nombre des anges n'était, pas égal à celui des astres.
L'immense coupole du firmament tournerait sous leur action. Ils influeraient aussi, soit par l'effet des conjonctions astrales, soit plus directement à tous les échelons de la création matérielle (chas 14). 
Ils annoncent ou réalisent l'intervention divine. D'après le Psaume 18, 10-11, Êtres célestes, ils servent de trône à Yahvé :
Il Inclina Les Cieux Et Descendit, Une Sombre Nuée Sous Ses Pieds
Il Chevaucha Un Chérubin Et Vola, Il Plana Sur Les Ailes Du Vent.
Il existe une équivalence symbolique et fonctionnelle entre les messagers de l'Autre Monde celtique, qui se déplacent souvent sous la forme de cygnes, et les anges du christianisme, qui portent des ailes de cygnes. Les anges sont du reste très fréquemment les messagers du Seigneur. 
Dans la version la plus récente du récit irlandais intitulé la Mort de Cùchulainn, héros dans la mythologie celtique irlandaise, il existe une interpolation chrétienne significative : au héros en danger de mort et se rendant au combat apparaissent des cohortes d'anges, qui lui chantent une musique céleste (CELT, 7, 14; CHAB, 67-70).
Les hiérarchies célestes sont une image des hiérarchies terrestres et leurs relations réciproques doivent inspirer celles des hommes.
Le Pseudo-Denys l’Aréopagite, auteur de traités chrétiens de théologie mystique, l'une des sources majeures de la spiritualité mystique du christianisme, s'exprime ainsi :
C'est à l'ordre des principautés, des archanges et des anges qu'appartient la fonction révélatrice; c'est lui qui, à travers les degrés de sa propre ordonnance, préside aux hiérarchies humaines, afin que se produisent de façon ordonnée l'élévation spirituelle vers Dieu,
La conversion, là communion, l'union, et en même temps le mouvement processif de Dieu lui-même qui, selon une très sainte ordonnance, gratifie littéralement toutes les hiérarchies de ses dons, et les illumine tout en les faisant entrer en communion avec lui. 
De là vient que la théologie réserve aux anges le soin de notre hiérarchie, appelant Michel l'archonte du peuple Juif, et d'autres anges les archontes des autres nations, car le Très-Haut a établi les frontières des nations selon le nombre des anges de Dieu (PSEO : 2I8-219).
Cette affirmation ne saurait signifier qu'il y a exactement autant de nations que d'anges de Dieu; elle indique seulement qu'il y a un rapport mystérieux entre le nombre des nations et le nombre des anges. 
Ces rapports peuvent varier selon le nombre des nations au cours de l'histoire; mais ils demeureront toujours aussi mystérieux, ne serait-ce que du fait que le nombre des anges est lui-même inconnu. 
L'Écriture parle de mille fois mille et dix mille fois dix mille :
Mille Milliers Le Servaient,
Myriades De Myriades, Debout Devant Lui. (Daniel, 7, 10).
Mais si elle multiplie par eux-mêmes les nombres les plus élevés que nous connaissions, c'est, précise le Pseudo-Denys, pour nous révéler clairement que le nombre des légions célestes échappe pour nous à toute mesure. 
Telle est, en effet, la multitude de ces armées bienheureuses qui ne sont pas de, ce monde, qu'elles surpassent l'ordre débile et restreint de nos systèmes de numération matérielle, et que seules les peuvent connaître et définir leur propre intelligence et leur propre science, qui n'est pas de ce monde, mais qui appartient au ciel et qu'elles ont reçues en don parfaitement généreux de la Théarchie, car cette Théarchie connaît l'infini, car elle est la source de toute sagesse, le principe commun et suressentiel de toute existence, la cause qui donne rang d'essence à tout être, la puissance qui contient et le terme qui embrasse la totalité de l'univers (PSBO, 234).
Les Anges Forment L’armée De Dieu, Sa Cour, Sa Maison. 
Ils transmettent ses ordres et veillent sur le monde. Les anges tiennent un rôle important dans la Bible. Leur hiérarchie est liée à leur proximité du trône de Dieu. 
Citons les noms des trois principaux archanges; Michel, Le Vainqueur Des Dragons, Gabriel, Le Messager Et Initiateur, Raphaël, Le Guide Des Médecins Et Des Voyageurs.
Les propos concernant les anges sont divers. 
— Selon Justin, qui est un des principaux auteurs à parler du culte des anges, ceux-ci, en dépit de leur nature spirituelle, possèdent un corps analogue au corps humain.

Bien entendu, leur nourriture est sans rapport avec celle des humains, ils sont nourris dans les cieux. 

Pour Justin, le péché des anges consiste dans leurs rapports sexuels avec les femmes appartenant à la race humaine. Leurs enfants sont appelés démons. 
— Le Pseudo-Denys insiste sur le rôle d'illumination qu'exercent les anges à l'égard des hommes. 
Clément d'Alexandrie décrit le rôle protecteur exercé par les anges sur les nations, les cités.
L'Écriture Sainte ne fait aucune allusion aux anges gardiens. Toutefois, d'après Enoch (100, 5), les saints et les justes possèdent leurs protecteurs. 

Chaque fidèle est assisté d'un ange, dira Basile; cet ange guide sa vie, il est à la fois son pédagogue et son protecteur. 
Ce rôle de protection nous le trouvons affirmé dans l’Écriture Sainte pour Lot (Genèse 19), Ismaël (Genèse 21), Jacob (Genèse 48). 
Un ange délivre Pierre et Jean. Au Moyen Âge, les anges interviennent dans les dangers, les guerres, les croisades, etc.
L’ange En Tant Que Messager Est Toujours Porteur D’une Bonne Nouvelle Pour L’âme.
(1) L’ougaritique est une langue éteinte de type cananéen, appartenant au groupe nord-ouest des langues sémitiques, parlée dans la ville d'Ougarit à l'âge du bronze récent (XVeXIIe siècles av. J.-C.).
Source Documentaire : 
Dictionnaire des symboles — Jean Chevalier-Alain Gheerbrant —

— Mercredi 19 juillet 2017
Aron O’Raney —



13 juin 2017

Symbolique De L’Argent



Symbolique De L Argent1

L’Argent, Est Opposé Dans La Mythologie À l’Or.

Histoire De L’argent

Historiquement, l’extraction minière de l’argent remonte à 5000 ans. Les premières extractions étaient une ressource précieuse pour les civilisations de Grèce Antique et du Proche Orient; c’est ainsi que l’argent fut l’un des premiers métaux utilisés. Son nom vient du latin « Argentum » tiré du grec « Argos » signifiant brillant, blanc, éclatant, lumineux.

En alchimie, c’était le Métal de la Lune ou « Métal de Diane ». Durant l’Antiquité, il fut utilisé comme monnaie et métal d’ornement, notamment pour la fabrication de miroirs, en raison de ses propriétés réfléchissantes. Dans les civilisations aztèques, ce fut les mines d’argent et non l’or qui firent la richesse et la renommée du Mexique du 18e siècle.

L’Argent Dans Les Rêves

L’argent représente une force réelle, même dans les rêves. Dans un rêve, un astre argenté, une lune ou une étoile est le signe de la réalisation matérielle prochaine d’une chose attendue tandis que visualiser un objet en argent, comme l’argenterie par exemple, signale le potentiel d’une personne. 

Sinon, un ciel argenté signifie une déviation ou un changement de chemin, mais ce présage est relativement rare.

Symbolique De L Argent2

Symbolique

Dans le système de correspondance des métaux et planètes, l’argent est en rapport avec la Lune; il appartient à la chaîne symbolique « Lune-Eau » Principe Féminin lunaire, Aqueux, Froid, par opposition à l’Or, principe actif, « mâle, solaire, diurne, igné ».

Chez les Grecs, trois divinités féminines sont associées à la Lune.  Sélène, déesse de la pleine lune ou de la naissance (Luna chez les Romains), est vêtue de robes argentées et mène un char en argent. Artémis, déesse du croissant de lune et de la chasse tire des flèches en argent. Hecate, la déesse de la nouvelle lune ou de la mort. La pratique des cultes de ces déesses est liée à l’argent, au blanc, et à la pureté.

Chez les Incas et les civilisations qui les ont précédés, la Lune est à la fois la sœur et la femme du Soleil; et l’argent est utilisé dans les cultes officiels. 

Chez les Égyptiens antiques, on pense que les os des Dieux sont faits d’argent. 

Chez les chrétiens, il représente la sagesse divine.

Le Métal Lunaire Attaché À La Dignité Royale.

Le roi Nuada a eu le bras coupé lors de la première bataille de Moytura, de ce fait, il ne peut plus régner, car toute mutilation ou difformité s’y oppose. Cependant, il reprend son trône après que le « Dieu Médecin » Diancecht lui ait fait la prothèse d’un bras d’argent. 

On rappelle aussi le souvenir du roi mythique de Tartessos, Argantonios qui, selon Hérodote, vécut cent vingt ans.

D’après les mythes égyptiens, les os des dieux sont faits d’argent, tandis que leurs chairs sont d’or.

Blanc Et Lumineux, L’argent Est Aussi Symbole De Pureté.

 « Il est la lumière pure, telle qu’elle est reçue et rendue par la transparence du cristal, dans la limpidité de l’eau, les reflets du miroir, l’éclat du diamant. Il ressemble à la netteté de conscience, à la pureté d’intention, à la franchise, à la droiture d’action, il appelle la fidélité qui s’ensuit ».

Dans la symbolique chrétienne, il représente la sagesse divine, comme l’or évoque l’amour divin chez les hommes.

Chez les Bambaras, il est le symbole de l’eau purificatrice; le Dieu, qui réunit les deux éléments purificateurs « Feu Et Eau », est à la fois « Or Et Argent ».

Dans les croyances russes aussi, il est symbole de pureté et de purification. 

Le héros de nombreux contes traditionnels se sait menacé de mort lorsque sa tabatière, sa fourchette ou quelque autre objet familier se met à noircir. 

L’hermine d’argent, protectrice des fileuses, leur fait parfois don du fil d’argent, particulièrement fin et solide.

Les Kirghises guérissent l’épilepsie en obligeant le malade à regarder le guérisseur, qui forge lentement un cône d’argent; l’effet semble hypnotique, le malade calmé, somnole, puis s’apaise.

Le Plan Éthique

Cependant, l’argent symbolise aussi malheureusement l’objet des cupidités et des malheurs qu’il provoque, et l’avilissement de la conscience. 

C’est là son aspect négatif, la perversion de sa valeur. Lorsque l’argent est synonyme de « Richesse », il perd le sens bienfaisant de prospérité et opulence pour signifier « Dévoiement Et Idolâtrie ». 

« Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. On ne peut servir Dieu et l’argent ».

L’argent ne retrouve sa bonne et vraie valeur morale, que lorsqu’il retourne dans la charité, et l’aumône.

— Mardi 13 juin 2017


▲ Aron O’Raney —


06 avril 2017

Alpha Et Oméga, Le Symbolisme…

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La Tradition Chrétienne Assimile Souvent Jésus-Christ À L’alpha Et L’oméga. 


Cela Symbolise L’éternité Du Christ, Il Est Au Commencement De Tout ; (Premier Chapitre De L’évangile Selon Saint Jean), Il Est Aussi Jusqu’à La Fin Du Monde (Apocalypse Selon Saint Jean).

― Ces deux lettres se trouvent au début et à la fin de l’alphabet grec. Comme elles sont censées contenir la clef de l’univers, celui-ci est entièrement enfermé entre ces deux extrémités. 

― L’alpha Et L’oméga symbolisent donc la totalité de la connaissance, la totalité de l’être, la totalité de l’espace et du temps.

L'auteur de l'Apocalypse attribue ces deux lettres à Jésus-Christ, le témoin fidèle, le Premier né d'entre les morts, le Prince des rois de la terre... 

C'est moi l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu. Il est, il était et il vient, le Maître-de-tout. (Apocalypse 1, 4-8) 

C'est signifier que le Christ est le principe et la fin de toute chose. C'est l'expression hellénisée de la pensée d'Isaïe :

Quel Est L'auteur De Cette Geste

Sinon celui qui appelle les générations dès l'origine, moi Yahvê qui suis le premier et serai avec les derniers! (41, 4)... 

Je suis le premier et le dernier; moi excepté il n'y a pas de dieux (44,6-8) la révélation s'est précisée dans l'Apocalypse (21, 5-8).

On Observe que plusieurs termes, outre l'Alpha et l'Oméga, sont employés ici dans un sens symbolique :

Eau, symbole de vie, devenue symbole de l'esprit, source de la vie spirituelle;

le feu dévorant, symbole des supplices de l'enfer et de la mort éternelle devant Dieu.

De même (Apocalypse, 22, 13-15) : les mots Arbre De Vie, Cité, Portes, sont des symboles qui s'inscrivent dans le cadre de l'Alpha et l'Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin. 

Ces Deux Lettres Se Trouvent Fréquemment Inscrites Sur La Croix Du Christ.

De nos jours, Teilhard de Chardin a utilisé ces deux lettres grecques pour exprimer une théorie nouvelle de l'évolution universelle, qui tend à constituer une « Noosphère » (Dans la philosophie de Teilhard de Chardin, sphère de l’esprit), par une spiritualisation progressive des êtres et de la conscience. 

Il dénonce d'abord une tendance de l'esprit moderne qui verrait dans révolution une dépersonnalisation progressive et une collectivisation des êtres dans une énergie commune. 

Il lui oppose sa conception d'un « Univers Personnalisant ». 

Pour lui, en effet, l'union différencie, du moins l'union telle qu'il l'entend; ... 

En Oméga s'additionne et se ramasse, dans sa fleur et son intégrité, la quantité de conscience peu à peu dégagée sur Terre par la « Noogènèse »... 

Plus profond que tous ses rayons le foyer même de notre conscience : voilà l'essentiel qu'il s'agit pour Oméga de récupérer pour être vraiment Oméga... 

Pour se communiquer, mon ami doit subsister dans l'abandon qu'il fait de soi : autrement le don s'évanouit. 

D'où cette conclusion inévitable que la concentration d'un Univers conscient serait impensable si, en même temps que tout le Conscient, elle ne rassemblait en soi toutes les consciences... (Le Phénomène humain, p. 286, 289-291, Paris, 1955)

Le point Oméga symbolise le terme de cette évolution vers la « noosphère », la sphère de l'esprit, vers laquelle convergent toutes les consciences et où l'humain serait en quelque sorte divinisé dans le Christ.


Source Documentaire : 
Dictionnaire des symboles — Jean Chevalier-Alain Gheerbrant —


— Jeudi 6 avril 2017



Aron O’Raney —