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15 septembre 2024

Réflexion D'un Jour

             

Depuis une prise de conscience tardive je l’admets, J’ai traversé l’existence en ayant présent à l’esprit, la spiritualité, qu’elle soit ancrée dans la laïcité ou issue des traditions religieuses, qu’elle puise ses racines en Orient ou en Occident.


Dans le flot du quotidien, qu’on qualifie le plus souvent de banal ou d'ordinaire, j’ai toujours conservé en moi la conviction intime de l’existence d’un monde supérieur, échappant à la réalité primaire des apparences.


Ainsi, mon cheminement a été celui d’une lente et progressive évolution;  je suis passé, à un âge avancé, de l’ignorance brute, à l’ignorance éclairée dans une quête perpétuelle de sens.


Catholique non pratiquant, de la Franc-Maçonnerie expérimentée, aux révélations acquises par les lectures et l'étude, du Bouddhisme, de l’Hindouisme, du Taoïsme, et du soufisme, je demeure aujourd’hui dans un questionnement profond et récurrent.


Il y a dans la conviction de ma foi, la certitude de l’existence d’un monde échappant aux critères matérialistes, quoi que proclament ou l’affirment d’éminents scientifiques, dont les discours semblent souvent ignorer les limites inhérentes à la condition humaine.


Je crois en une origine divine supérieure affranchie des réalités physiques, ce qui exclut pour moi la théorie purement scientifique de l'humanité, excluant la spiritualité.


Selon ma conviction, religions et spiritualités empruntent sous des modes d’existences, et de pensée, différents ou opposés, une seule et unique voie divine, qui conduit sans doute, à une seule et même porte.



— Lundi 9 septembre 2024



Aron O’Raney —



09 septembre 2024

L’ikigaï

 

Au Japon, L’Ikigaï, représente l'énergie du Vivre, une bonne raison de se lever chaque matin


Le concept est né dans la littérature médiévale, entre le VIIIe et le XIIe siècle à Okinawa, l’archipel qui a le plus de centenaires au monde.


L’Ikigaï peut se traduire par «Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue» la raison d’être, ce qui fait se lever avec enthousiasme chaque matin. Trouver son Ikigaï permet de découvrir ce qui a du sens pour soi, et se rapprocher de ce que profondément l’on est.


L’Ikigaï est composé des termes «Iki» qui désigne la vie, le vivant et «Gaï», la valeur, la raison. Cette philosophie de vie est ancrée à la conception du bonheur, basée sur l'acceptation de soi, la confiance et la simplicité pour avoir une vie épanouie, être connectée à soi, au monde et à la nature. 


— Sentir que la vie a du sens, 

— Avoir quelque chose dans l’existence qui confirme que la vie vaut d’être vécue

— Avoir un sentiment d’accomplissement.


Chacun a un Ikigaï, une raison d’exister, ce qui le motive à être acteur de sa vie, quel que soit son âge, et même à un âge très avancé, comme dans le «pays des immortels», l’île d’Okinawa.


Ikigaï invite à ne plus se laisser guider par le stress et le pessimisme, mais par ce qui a du sens à nos yeux, ce qui rend fort et heureux. 

Trouver son ikigaï s’apparente à une quête personnelle, un jeu d'introspection et de déduction, qui prend du temps.




L'ikigaï est représenté par des cercles


Quatre cercles : — ce que j'aime, — ce dont le monde a besoin, — ce pour quoi je peux être payé, — ce que je sais faire reflètent la personnalité. Remplissez-les, puis faites le tri pour garder cinq ou six items sous forme de mini-phrase ou de mots-clés.


Les intersections…


Les intersections : — mission, — vocation, — profession, — passion, liées aux quatre cercles, forment un tout. Pour les remplir, réfléchissez à des idées ou à des mots-clés du concret.


Vieillir… 


La première chose est de l'accepter. «Mon corps décline, ma pensée croît», dit Victor Hugo. 


Si l’on pense qu'il n'y a plus rien d'intéressant ou de beau à vivre quand le corps décline, on se dirige vers la mauvaise vieillesse. 


Ce qui relève de l'intérieur, comme les émotions, la réflexion, la sensibilité, la sensualité ne régresse pas au fil des ans. Tout un chacun peut donc avoir une vieillesse heureuse.



— Mercredi 4 septembre 2024



Aron O’Raney —



01 septembre 2024

Le Hikikomori…

 


Hikikomori, Ce Mot Japonais Désigne L’État Psychosocial Qui Affecte Surtout L’Homme Vivant En Retrait De La Société Humaine. Cloîtré Le Plus Souvent Chez Lui Pendant Des Mois Ou Des Années, Il Ne Sort Que Pour Satisfaire L’urgence Ou D’impératifs Besoins…


Nous Sommes Pourtant En France, Où Depuis Presque Trois Ans, Jean Ne Sort pratiquement Plus De Sa Tanière.


Même si le phénomène est marginal en France, il ne concerne maintenant pas que le Japon. Jean s’est senti soulagé le jour où il a pu mettre un mot sur l’étrange mal être qui l’habite. Cela fait presque trois ans qu’il ne sort plus de chez lui. Oisif, il passe ses jours à dormir, regarder la télévision ou explorer Internet.


Il ne s'explique pas comment il en est arrivé là. Ni fou, ni haineux, il dit ne plus vouloir lutter pour avoir sa place dans la société. Depuis qu’il sait que son état le range comme d'autres reclus, dans la catégorie "Hikikomori" il se sent un peu soulagé de la culpabilité.


Au Japon Être Hikikomori, Signifie S’isoler De La Société


Le phénomène «Hikikomori» s’est répandu au pays du soleil levant à partir de l’an 1990 et la situation prend désormais une tournure préoccupante.


Dans les années 1990, ce phénomène concernait surtout des adolescents ou de jeunes adultes. Vingt ans après, les populations touchées, sont toujours celles vieillissantes des années 1990.


En 2016, dans la tranche d’âge de 15 à 39 ans le gouvernement japonais a dénombré 540 000 hikikomori, et si l’on tient compte des aînés, ils seraient aujourd’hui plus d’un million. 


Plus d’un tiers d’entre eux sont dans cette situation depuis au moins sept ans.


Une autre étude des autorités publiée le 29 mars 2019, porte sur les individus âgés de 40 à 59 ans, elle relève 613 000 hikikomori pour la tranche d’âge de 40 à 64 ans.


Le Phénomène N'est Pas Limité Au Japon Et Des Cas Ont Également Été Recensés À Oman, En Espagne, En Italie, En Corée Du Sud Et En France.


Rester enfermé chez soi six mois, sans se rendre à l'école ou au travail, n'avoir pour contact que ses relations familiales, c’est être un Hikikomori. Ce retrait volontaire est peu ou mal compris, d’autant qu’on trouve parmi les hikikomori des personnes qui ont a priori tout ce qu’il faut pour réussir, et donc aucune raison de l’être. 


Cinq Cent Quarante Mille Personnes Isolées En 2016 Au Japon


Le constat est alarmant. Selon l’étude réalisée en 2016, plus d’un tiers des personnes interrogées disaient vivre en retrait de la société depuis plus de sept ans, alors qu’elles n’étaient qu’environ 17% en 2009.


« Ils Ont Été Meurtris »


La plupart des sondés témoignent de relations difficiles pendant la période scolaire ou professionnelle. "Ce que l'on sait, c'est qu'ils ont été meurtris, déclare une psychologue clinicienne, «Ils ont subi des brimades ou ont eu des problèmes relationnels au travail".


Cependant, de nombreux "hikikomori" résident chez leurs parents. Cela n’améliore pourtant pas nécessairement la situation, bien au contraire. Les parents peuvent se retrouver dans une situation économique et émotionnelle difficile, qui les incite à leur tour à l’isolement. 


Les familles de «hikikomori» ressentent une grande honte, Elles cachent leur situation et s'isolent, «Monsieur Ikeida sort de chez lui tous les trois jours uniquement pour s'acheter de quoi se nourrir».


« Nous Ne Sommes Pas Fous »


Comment remédier à la situation ? Une équation loin d’être simple en raison des nombreux facteurs à prendre en compte. Les experts déplorent la rigidité de la société japonaise et une déficience du système éducatif. Le gouvernement tente de juguler ce phénomène inquiétant. Il y affecte depuis 2010 un budget spécial c’est ainsi que pour l’année 2018, le ministre de la Santé a demandé 2,53 milliards de yens soit 20 millions d'euros de crédits.


Actuellement, M. Ikeida subsiste grâce aux aides sociales et au petit revenu que lui procure son blog. Il désire ardemment se rétablir, car sa plus grande peur est de mourir seul dans sa chambre, «Je ne veux pas mourir ainsi, et que l’on me retrouve décomposé.» 


Dans un archipel vieillissant et en manque d’enfants, ce phénomène risque de s’accentuer. Au Japon, il porte un nom : "kodokushi". "Peut-être devrais-je demander davantage de visites des services de santé ? Mais en même temps je n'en veux pas...". "C'est un sentiment tellement contradictoire", confie-t-il.



Aron O’Raney —



28 août 2024

Désert, Désert…

 


Dans le désert, la liberté ce serait d’habiter l’horizon, et sans témoin parler, pour se délivrer de tout ce qui peut hanter


Ce serait aussi, pouvoir s’exprimer en pleine intimité, délivré de ce qui entrave les pensées.



Le désert est le miroir de l’âme qui s’y reflète, un espace-temps d’une nature dépouillée, où l’on se trouve relié à l’essence de l’être, au cœur de l’essentiel. 



On s’y abandonne en pleine solitude, là où la voix résonne parfois mêlée au souffle du vent. 



Je ne suis que l’infime particule au cœur de l’immensité illuminée, seul à combattre avec moi-même, 


À l’ombre des dunes qui occultent les secrets, dans une solitude, où murmures et soupirs s’évanouissent dans l’air.



La parole s’émancipe, l’intime s’efface, ni la rose des sables ni le cactus du sentier, gardiens silencieux du monde de l’aridité, ne peuvent contrarier l’aspiration féconde.



Dans la terre brûlée par le soleil, au théâtre de l’essentiel, se découvre l’énergie enfouie qui surgit, tel un phare dans la nuit, éclairant la voie de l’unique vérité.



Le désert reste à jamais le symbole de la résilience de la vie.



— vendredi 12 août 2022



Aron O’Raney —



20 août 2024

La Société d’aujourd’hui


Dans la matérialité des objets et des activités, la société d’aujourd’hui ne cesse de promouvoir et proposer des nouveautés, qui ne sont que tentations et invitations à l’achat.



La société matérialiste met tout en œuvre pour convaincre le public, de l’absolue nécessité de posséder la dernière nouveauté qu’elle vient de concevoir. Pourtant le tout dernier produit présenté, ne peut combler qu’un besoin souvent inutile ou futile, et surtout assurer la prospérité de son promoteur.



Le grand public imagine que le bonheur se trouve, dans la possession, mais il ne s’agit en fait que de plaisirs fugitifs, qui, aussitôt épuisés, devront être remplacés par d’autres, aussi coûteux et inutiles.



L’humain comprend rarement que le bonheur réside au plus profond de soi, et qu’il est donc essentiel pour lui de développer ses facultés psychiques et spirituelles.



C’est dans les actes simples du quotidien que la vie réside, c’est aussi là que sont enfouis les vrais trésors. 


— Apprendre à respirer pour entendre le souffle de la vie. 

— Apprendre à regarder pour voir et appréhender la réalité, 



Voilà où l’on trouve les dons de cette vie.



— Dimanche 4 aoôt 2024




Aron O’Raney —