Depuis une prise de conscience tardive je l’admets, J’ai traversé l’existence en ayant présent à l’esprit, la spiritualité, qu’elle soit ancrée dans la laïcité ou issue des traditions religieuses, qu’elle puise ses racines en Orient ou en Occident.
Dans le flot du quotidien, qu’on qualifie le plus souvent de banal ou d'ordinaire, j’ai toujours conservé en moi la conviction intime de l’existence d’un monde supérieur, échappant à la réalité primaire des apparences.
Ainsi, mon cheminement a été celui d’une lente et progressive évolution ; je suis passé, à un âge avancé, de l’ignorance brute, à l’ignorance éclairée dans une quête perpétuelle de sens.
Catholique non pratiquant, de la Franc-Maçonnerie expérimentée, aux révélations acquises par les lectures et l'étude, du Bouddhisme, de l’Hindouisme, du Taoïsme, et du soufisme, je demeure aujourd’hui dans un questionnement profond et récurrent.
Il y a dans la conviction de ma foi, la certitude de l’existence d’un monde échappant aux critères matérialistes, quoi que proclament ou l’affirment d’éminents scientifiques, dont les discours semblent souvent ignorer les limites inhérentes à la condition humaine.
Je crois en une origine divine supérieure affranchie des réalités physiques, ce qui exclut pour moi la théorie purement scientifique de l'humanité, excluant la spiritualité.
Selon ma conviction, religions et spiritualités empruntent sous des modes d’existences, et de pensée, différents ou opposés, une seule et unique voie divine, qui conduit sans doute, à une seule et même porte.
— Lundi 9 septembre 2024
▲ Jean Rumoncey —