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23 juillet 2024

Si Cette Vie Que Bat Le Vent



Si Cette Vie Que Bat Le Vent….




Si cette vie que bat le vent de mille maux,

 

Est plus fragile encore qu’une bulle sur l’eau,

Comme le torrent se précipite vers la mer,

Comme le soleil et la lune glissent,


 Par-delà les montagnes du couchant,

Comme les jours et les nuits,


Les heures et les instants s’enfuient,


La vie humaine s’écoule inexorablement.





— Mardi 23 Juillet 2024




■  Padmasambhava (VIIIe siècle)




Shabkar Le Yogi Thibétain

 


Shabkar Tsodruk Rangdrol Rinpoche, Yogi tibétain (1781-1851, est sans doute le sage le plus célèbre au Tibet après Milarépa.


Il est révéré par toutes les écoles du bouddhisme tibétain pour Sa Sainteté, sa simplicité et sa faculté d'émouvoir aussi bien que de faire rire.


Il a laissé derrière lui de nombreux ouvrages dont une autobiographie détaillée en deux volumes qui compte parmi les plus populaires et les plus inspirantes de la littérature tibétaine.


Il est connu pour avoir promu le végétarisme.


Skabkar a consacré la majeure partie de sa vie aux retraites et aux pèlerinages, visitant la plupart des lieux sacrés du Tibet et de la région himalayenne.


Affranchi des conventions sociales et ecclésiastiques, Shabkar, bien que moine, ne dépendit jamais d'un monastère, mais il les visita tous.


Épris de discipline monastique, mais aussi yogi accompli, il a pu paraître original aux yeux de certain de ses contemporains.


L'attitude de Shabkar vis-à-vis des différentes écoles bouddhistes ne fut jamais teintée de sectarisme, parce que la liberté de son mode de vie l'affranchissait de la dépendance des bienfaiteurs et de la tutelle des institutions monastiques.


Il est souvent vénéré comme une émanation de Manjushrimitra (jam dpal bshes gnyen), l'un des patriarches de la lignée Dzogchen de l'école Nyingma (1).


Il a été reconnu comme étant l’incarnation du capitaine Ngulchu Gyalse Thogme, encore vénéré par les Sakyapas, et que la renaissance de Chengawa Lodrö Gyaltsen, un proche disciple de Milarepa.


Le Dharma a été pour lui une question de vision et de pratique de la formation personnelle, sans allégeance à une quelconque école.


(1) Le courant nyingma ou nyingmapa est la plus ancienne des traditions du bouddhisme tibétain, comme l'indique le mot «nyingma» qui se traduit par «ancien».



▲ Aron O’Raney —




Le Bouddha Maitreya

 

Le Bouddha Maitreya


Le Nom Du Bouddha  Maitreya Est Connu Depuis Les Origines Du Bouddhisme.



Son culte est très ancien. Ceci s'explique par le fait que le Bouddha  Gautama a annoncé la venue de ce futur Bouddha, censé refaire tourner la Roue de la Loi (Dharma-Chakra) et ainsi régénérer l'enseignement de la sagesse.


Au sujet de sa venue, les textes et les dates diffèrent, certains courants allant jusqu'à parler de plusieurs Kalpas (terme issu du Brahmanisme, signifiant plusieurs milliards d'années).


Si tel était le cas, il est évident que la venue du Bouddha  Maitreya ne nous concernerait pas. 


Or, certains courants bouddhistes et ésotériques affirment que la venue de Maitreya prend tout son sens à notre époque.


D'ordinaire, on se plait à penser l'enseignement bouddhiste en terme religieux ou philosophique. 


Mais si Maitreya était présent parmi nous, que ferait-il, que dirait-il, comment se présenterait-il ? 


Cela, aucun texte vieux de plusieurs siècles ne peut nous l'apprendre, nous en donner une image suffisamment fidèle, tant notre époque diffère de celles où furent écrits ces textes, relatés ces enseignements.


Le Bouddha  Maitreya ne peut être qu'un Grand Sage, résolument moderne, car la sagesse exige que l'on écoute, observe et s'adapte au monde environnant, aux hommes d'aujourd'hui, si l'on veut les aider.


En dehors des cercles bouddhistes, un ésotériste anglais nommé Benjamin Creme a annoncé la venue de Maitreya dans le monde depuis 1975.


Il s'est inspiré des enseignements ésotériques de H.P.Blavatsky et d'A.Bailey où Maitreya est considéré dans un sens plus large que celui du Bouddhisme : 


Maitreya y est décrit comme le Maître de tous les Maîtres, l'Instructeur du monde.


Pour son service, Benjamin Creme s'est entraîné avec son Maître situé dans l'Himalaya, le lieu de retraite (Tushita : un état de conscience et un lieu géographique à la fois) d'où est sorti Maitreya lui-même en 1977. 


Et ce, afin de venir s'installer dans le monde moderne, durant ce nouveau cycle zodiacal (ère du Verseau).


Dans l'iconographie bouddhiste, Maitreya tient le pot à eau (kumbha), symbole du Verseau. 


Il n'est pas seul, mais aidé par les Maîtres de Sagesse, les véritables Bodhisattvas ayant pleinement éveillé en eux la sagesse (Bodhi).


Le nom de Maitreya vient du sanskrit Maitri (amitié, traduite ensuite par bonté, bienveillance, voir joie), la forme allongée de Mitra (ami, allié). 


Contrairement aux idées reçues, le nom de Maitreya apparaît aussi dans les annales de l'Hindouisme, dont le Bouddhisme fut la réforme : preuve de la préexistence de ce Grand Être au-delà de toute référence religieuse exclusive.


D'ailleurs, des textes bouddhistes attestent du parcours commun que firent ces deux grands frères aînés de l'humanité. Maitreya représente l'aspect amour alors que Gautama incarnait l'aspect sagesse.


Quoi de plus normal qu'il vienne enseigner au monde la justesse des relations entre les hommes et la nature, le respect de toute vie. La pauvreté et la misère actuelles dans le monde ne peuvent qu'éveiller sa compassion et son désir de sauver tous les êtres.


Selon Benjamin Creme, dont le rôle est d'éveiller le monde à la présence de Maitreya, son action première sera de nous mettre face aux choix du partage mondial entre tous les hommes et du respect de l'environnement, seuls moyens pour nous d'assurer la pérennité de cette planète.


Son enseignement ne concernera pas uniquement ceux qui attendent un grand messager : Maitreya (Bouddhisme), Krishna ou Kalki (Hindouisme), Christ (Christianisme), Messie (Judaïsme) ou Imam Mahdi (Islam). 


Maitreya s'adressera à ceux qui ont une religion ou pas, aux agnostiques comme aux athées. 


Car les problèmes du monde nous concernent tous et doivent être résolus par un esprit de coopération.


De nombreux signes inexpliqués, dans le domaine bouddhiste, mais pas uniquement, montrent que nous vivons une époque extraordinaire, avec de grands enjeux, 


Et qu'un Grand Être se tient parmi nous, prêt à se faire connaître si nous lui en donnons l'opportunité du fait de notre propre libre arbitre.




Aron O’Raney —

— Mardi 23 Juillet 2024





25 mai 2024

Bodh Gaya…


Bodh Gaya, Premier Grand Site De Pèlerinage


Le Mahaparinirvâna sûtra et quelques autres textes rapportent que le Bouddha lui-même, sollicité par son disciple Ananda, aurait institué quatre lieux de pèlerinage associés aux quatre grands miracles originels :


La naissance, l’Éveil, le premier sermon et le Mahâparinirvâna. Lieu de l’Éveil, Bodh Gaya ne pouvait manquer d’occuper une place privilégiée.


Ayant renoncé à l’ascèse, le futur Bouddha choisit, pour continuer sa pratique dans une autre voie, de demeurer dans les alentours de l’humble village d’Uruvilva, qui avait abrité les rigoureuses austérités auxquelles lui-même et ses cinq compagnons s’étaient livrés pendant plusieurs années.


C’est là qu’il fit l’expérience de l’Éveil. Il y passa également les sept semaines qui suivirent l’événement avant de se rendre à Varanasi, où il devait délivrer son premier enseignement.


Les multiples structures composant aujourd’hui le site de Bodh Gaya se répartissent dans deux enceintes. L’enceinte extérieure abrite notamment l’étang de Mucilinda, roi serpent qui protégea le Bouddha d’une pluie torrentielle au cours de la sixième semaine après l’Éveil, une grande plateforme pour les prosternations des fidèles, ainsi qu’une multitude de stûpa votifs et de petits temples édifiés au fil des siècles. Mais c’est évidemment dans l’enceinte intérieure que se regroupent les édifices les plus importants, à commencer par le temple Mahabodhi.


Fondé, semble-t-il, au IIIe siècle avant l’ère chrétienne, lors des ambitieux travaux entrepris sur le site à l’initiative du roi Ashoka, l’édifice fut ensuite l’objet de nombreuses reconstructions et embellissements. Son état actuel est le fruit d’une magistrale rénovation opérée au XIXe siècle. Sa silhouette est conforme au style architectural de l’Inde du Nord, avec une superstructure pyramidale culminant à 54 mètres de hauteur. Des rites comportant récitations en pali et offrandes s’y déroulent quotidiennement.


L’Arbre de l’Éveil



À proximité immédiate du temple, objet de toutes les dévotions, se dresse le majestueux pipal, arbre de l’Éveil. Les plus anciennes références à la présence de pèlerins remontent au règne d’Ashoka. Le souverain, lui-même, fervent protecteur du bouddhisme, visita le site à plusieurs reprises, témoignant du plus grand respect pour l’arbre sacré. Il fit un don de 100 000 pièces d’or et lança la construction d’un temple préfigurant le Mahabodhi.


Une tradition rapportée par le Mahavamsa veut que l’une des épouses royales ait pris ombrage des visites répétées d’Ashoka sur les lieux, convaincue que le souverain était mû par un tendre sentiment pour la nymphe de l’arbre et nullement par la dévotion aux enseignements du Bouddha. Elle aurait alors tenté de faire périr l’arbre par sorcellerie. En vain, l’on s’en doute, et ses méfaits lui auraient valu une rapide et juste punition. C’est également sous le règne d’Ashoka qu’une bouture fut prélevée pour être envoyée au Sri Lanka.


Au VIIe siècle, le célèbre pèlerin chinois Xuan Zang fit une description émerveillée de l’arbre qu’il vit au cours de son long périple en Inde.


Une légende, probablement issue d’une interprétation d’événements réels, voudrait également que plus tard, un roi shivaïte ait cherché à faire périr l’arbre par tous les moyens. Il en aurait été puni par une épouvantable maladie de peau.


L’arbre, qu’un archéologue britannique trouva en fort piteux état en 1862, serait en fait, aux yeux des botanistes, le dernier rejet en date d’une longue série qui succéda à l’arbre originel sur le site.


Lieu De Toutes Les Dévotions


Non loin de là, abrité par les frondaisons du pipal, le « trône de diamant » matérialise le lieu même de l’Éveil. C’est en fait une large dalle de pierre que son décor sculpté permet de dater du IIIe siècle avant l’ère chrétienne. Ce qui le rattache donc lui aussi aux travaux menés sous le règne d’Ashoka. Il est aujourd’hui surmonté d’un dais de bronze doré et recouvert d’une étoffe de couleur safran sur laquelle sont déposées les offrandes. Antérieurement à son implantation, l’arbre seul marquait le lieu de l’Éveil.


Longtemps appelé « Mahabodhi » avant que le vocable Bodh Gaya ne s’impose, le site connaît son âge d’or entre le VIIIe et le XIIe siècle. Les souverains de la dynastie Pâla, qui règnent alors sur une bonne partie de l’Inde septentrionale, offrent un soutien indéfectible, que complètent de généreuses donations en provenance du Sri Lanka et de la Birmanie.


Une inscription indique d’ailleurs que les rituels d’offrande dans le temple furent assurés jusqu’au XIIIe siècle par des moines originaires du Sri Lanka.


En dépit des dommages occasionnés par les invasions musulmanes du XIIe et du XIIIe siècle, les pèlerins continuent d’affluer. Mais à la fin du XVIe siècle, le temple est en ruines, un ascète hindou s’y installe et le site est quasi déserté par les bouddhistes. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle qu’un regain d’intérêt de la part des rois de Birmanie marque tout à la fois la renaissance du site, qui culmine avec une restauration de grande envergure menée par les Britanniques, et le début d’une hostilité marquée entre les hindous, qui s’étaient approprié les lieux, et les bouddhistes qui ne pouvaient accepter la transformation du lieu le plus sacré du bouddhisme en sanctuaire shivaïte. Hostilité fort regrettable, eu égard au passé de grande tolérance religieuse dont pouvait se flatter Bodh Gaya, qui se trouve non loin de Gaya, haut lieu de la dévotion vishnouite. Plus de cinquante années de lutte et de négociations parfois tendues seront nécessaires pour aboutir à ce que la gestion du temple soit confiée à un comité dans lequel les deux communautés soient représentées à part égale.


Bodh Gaya a aujourd’hui retrouvé sa splendeur, et outre les rites quotidiens, s’y déroulent chaque année des fêtes et cérémonies spécifiques réunissant des dévots venus du monde entier et représentant les multiples branches du bouddhisme.



— Samedi 25 mai 2024



Aron O’Raney —




12 mars 2020

Le Mystère Itigilov


Lama Dashi-Dorzho Itigilov (1852-1927)


Scientifiques Et Théologiens Sont Confrontés Au Mystère Du Corps Incorruptible Du Lama Dashi-Dorzho Itigilov. 


Ce Lama Décédé En 1927, Alors Qu’il Méditait En Posture Du Lotus, Est Enseveli Depuis 75 Ans, Quand En 2002 Ses Disciples l’Exhument, et Constatent Alors Que Le Corps Du Maître N’est Pas Décomposé.


Dashi-Dorzho Itigilov était le chef des bouddhistes de Sibérie Orientale de 1911 à 1917. 


Philosophe et docteur, ayant passé sa vie entière en Buryatie il n’a quitté la Sibérie qu’une fois pour assister aux célébrations du 300e anniversaire de la Maison Romanov. 


En 1927, L’Union soviétique était en proie à une purge anticléricale, c’est cette même année, que les bouddhistes Bouriates perdaient leur chef spirituel, le khambo lama Dachi-Dorjo Itigilov.


Le 15 juin 1927, le khambo lama, âgé de 75 ans, avait réuni ses disciples pour leur annoncer qu’il devait les quitter, mais qu’un jour il reviendrait. 


Après cette annonce, dans la posture du lotus, et en méditation, il atteignit le Nirvana. 


Conservé dans cette posture, le corps du lama, placé dans une boîte en pin était mis en terre au « bumkhan », cimetière des lamas de la localité de Khukhe-Zurkhe.


Quelques Dates Marquantes…


— 1955, Après un tremblement de terre, les moines craignant que la sépulture soit endommagée l’exhument. Assurés qu’il n’y avait aucun dommage, ils la remettent en terre selon le rituel bouddhiste. 


— 1973, après une forte inondation il est procédé de la même façon.


— 2002, le 11 septembre, en présence de laïcs, les moines exhument pour la troisième fois le corps du maître, afin d’assurer son transfert pour un examen approfondi, au Datsan d’Ivolguinsk.


Les scientifiques prélèvent alors pour analyse, des échantillons de peau, d'ongle et de cheveux, Il leur apparait alors, que l'état de conservation des fractions protéiques sont identiques à celle d'un homme vivant.


Extraits De L’examen Du Lama Par Trois Experts…


— Aucune odeur, provenant du contenu de la boîte et du cadavre… 

— Tissus du cadavre élastiques, souplesse articulaire préservée.

— Cheveux et ongles intacts. 

— Posture du cadavre, maintenue sans aide ni dispositif extérieur. 

— Aucun signe d’ouverture du corps pour embaumement ou préservation. 

— Aucune blessure, signe d’intervention chirurgicale, ou maladie.


Cette analyse, relève un taux élevé de brome dans la peau, signe d’une consommation régulière de plantes contenant ce produit. 


À fortes doses, explique la professeur Galina Erchova, membre de l’équipe d’experts, les bromures inhibent les processus d’excitation du système nerveux central, mais n’ont pas d’effet sur les centres de la moelle allongée, qui contrôle la respiration, la circulation sanguine et le système nerveux somatique.


Il est avancé que le lama a atteint l’état de conservation dans lequel il est, au cours d’une intense et profonde méditation, qui a eu pour effet de désactiver des fonctions vitales d’échange d’énergie de l’organisme. 


Il est ainsi parvenu, à se mettre en état d’anabiose.


Pour la professeur Galina Erchova, l’anabiose est à ce jour, la seule explication possible, et partielle de ce cas ; elle rappelle le cas du yogi Sadhu Haridas, qui en 1837 au Pendjab, enterré dans une boîte, sans air ni nourriture, avait été ramené à la vie 40 jours après.



Le Corps Du Lama Est Toujours Bien Conservé 92 Ans Après Sa Mort


Réalité Ou Fiction…


L’excellent état de conservation du cadavre, attesté par les experts, a conduit certains fidèles à affirmer que le Chambo Lama avait tenu sa promesse de revenir. Nombreux, sont ceux qui croient qu’il n’est pas mort, mais juste plongé dans un état de profonde méditation.


Le Corps du Lama Itigilov est exposé dans un cube de verre, dans le temple construit pour lui dans le Datsan d’Ivolguinsk. 


Certains disciples et fidèles, prétendent avoir observé des changements sur son visage, des moines, affirment que sa température corporelle habituelle d’environ 23° s’élève jusqu’à 35° lors des offices.


Il se dit aussi, que depuis 2012, le lama Itigilov transmet chaque jour un message aux fidèles, par l’intermédiaire du bimba lama Djordjiev son servant, avec lequel il entretient un lien spirituel, supra Naturel. 


Les Fidèles Peuvent Le Voir Une Dizaine De Jours Par An.

 

Le cas du lama Itigilov, prouve à l’évidence que le corps humain décèle encore des mystères que les traditions spirituelles abordent avec un esprit plus ouvert, que les scientifiques qui ne peuvent raisonner que sur le plan matériel du connu. 


Selon les dires du khambo lama Damba Ayouscheëv, en fonction actuellement, le cas Itigilov a renforcé la foi des croyants, et persuadé les pratiquants faibles et les indécis dans le doute.


Une croyance bouddhiste affirme que seul un maître avancé peut déjouer le temps et la mort ainsi ; c’est en purifiant le corps avant la mort que l’éveillé empêcherait sa dégradation.



— Jeudi 12 Mars 2020



Aron O’Raney —