09 septembre 2024

L’ikigaï

 

Au Japon, L’Ikigaï, représente l'énergie du Vivre, une bonne raison de se lever chaque matin


Le concept est né dans la littérature médiévale, entre le VIIIe et le XIIe siècle à Okinawa, l’archipel qui a le plus de centenaires au monde.


L’Ikigaï peut se traduire par «Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue» la raison d’être, ce qui fait se lever avec enthousiasme chaque matin. Trouver son Ikigaï permet de découvrir ce qui a du sens pour soi, et se rapprocher de ce que profondément l’on est.


L’Ikigaï est composé des termes «Iki» qui désigne la vie, le vivant et «Gaï», la valeur, la raison. Cette philosophie de vie est ancrée à la conception du bonheur, basée sur l'acceptation de soi, la confiance et la simplicité pour avoir une vie épanouie, être connectée à soi, au monde et à la nature. 


— Sentir que la vie a du sens, 

— Avoir quelque chose dans l’existence qui confirme que la vie vaut d’être vécue

— Avoir un sentiment d’accomplissement.


Chacun a un Ikigaï, une raison d’exister, ce qui le motive à être acteur de sa vie, quel que soit son âge, et même à un âge très avancé, comme dans le «pays des immortels», l’île d’Okinawa.


Ikigaï invite à ne plus se laisser guider par le stress et le pessimisme, mais par ce qui a du sens à nos yeux, ce qui rend fort et heureux. 

Trouver son ikigaï s’apparente à une quête personnelle, un jeu d'introspection et de déduction, qui prend du temps.




L'ikigaï est représenté par des cercles


Quatre cercles : — ce que j'aime, — ce dont le monde a besoin, — ce pour quoi je peux être payé, — ce que je sais faire reflètent la personnalité. Remplissez-les, puis faites le tri pour garder cinq ou six items sous forme de mini-phrase ou de mots-clés.


Les intersections…


Les intersections : — mission, — vocation, — profession, — passion, liées aux quatre cercles, forment un tout. Pour les remplir, réfléchissez à des idées ou à des mots-clés du concret.


Vieillir… 


La première chose est de l'accepter. «Mon corps décline, ma pensée croît», dit Victor Hugo. 


Si l’on pense qu'il n'y a plus rien d'intéressant ou de beau à vivre quand le corps décline, on se dirige vers la mauvaise vieillesse. 


Ce qui relève de l'intérieur, comme les émotions, la réflexion, la sensibilité, la sensualité ne régresse pas au fil des ans. Tout un chacun peut donc avoir une vieillesse heureuse.



— Mercredi 4 septembre 2024



Aron O’Raney —