17 mars 2021

Écrire Et S'oublier…


Si l’humeur est féconde, 

Je lance mes pensées

À l’assaut des contrées,

De l’imaginaire du monde, 



Vies ressuscitées des tombeaux,

Vies portées par les traditions, 

Vies ravagées par l’Histoire, 



Des lieux et des personnages,

Des sensations, des émotions,

Des rêves, des fantasmes,

Des tragédies et des joies.



Mon imaginaire est inépuisable,

Il offre à tout un chacun, 

Un lot de plaisirs et de peines,



Optimistes ou désespérés de la Terre, 

Il ignore intelligence et bêtise, 



Un mot qui en appelle un autre, 

C’est quelque chose à écrire, 



Une vie à raconter,

Une tragédie à relater,

Un état d’âme à exprimer, 



Exutoire ou pas,

La plume à mon service,

Demeure soumise à mes désirs,



Il me faut,

Pour dessiner les mots,

Emprunter les chemins, 



Tels ceux du réel, 

Tels ceux de l’imaginaire,

Tels ceux de la mémoire, 



Qui tous me conduisent, 

Au-delà de l’espace-temps,

Derrière la ligne de l’infini.



— Mercredi 17 mars 2021



Aron O’Raney —