23 novembre 2025

≡ Entre Deux Batailles…


Entre deux batailles, le guerrier se repose.


Souvent, il passe des jours sans rien faire, parce que son cœur l’exige. Mais son intuition reste en éveil. 


Il ne commet pas le péché capital de la paresse, car il sait où elle peut le conduire : la sensation morne de ces dimanches après-midi où le temps passe — Et rien d’autre.


Le guerrier appelle cela la « paix du cimetière ».


Il se souvient d’un passage de l’Apocalypse : « Je sais tes œuvres : tu n’es ni froid ni bouillant. Que n’es-tu froid ou bouillant! Mais parce que tu es tiède, et non froid ou bouillant

Je vais te vomir de ma bouche.


Un guerrier s’amuse et rit. Mais il est toujours attentif.





Le guerrier de la lumière sait que tout le monde a peur de tout le monde. 


Cette peur se manifeste en général de deux façons : Par l’agressivité ou par la soumission. Ce sont les deux faces du même problème.


Pour cette raison, Quand il se trouve devant quelqu’un qui lui inspire de la peur, Le guerrier se rappelle que l’autre aussi ressent l’insécurité.


Il a surmonté des obstacles semblables, Il a traversé les mêmes difficultés.


Mais il sait mieux affronter la situation. Pourquoi? 


Parce qu’il utilise la peur comme un moteur, Et non comme un frein. Alors le guerrier apprend de l’adversaire, Et il agit comme lui.




— Extraits de « Le Manuel Du Guerrier de Lumière »




Paulo Coelho —




≡ La Voie De La Liberté Personnelle…


Les Quatre Accords Toltèques



I — Que Votre Parole Soit Impeccable 


Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. On oublie parfois le poids des mots et le mal qu’ils peuvent faire.


Les mots sont très importants, utilisés à bon escient et, de façon positive, ils peuvent rassurer, faire grandir, réconforter et bien d’autres choses encore. Dans le cas contraire, ils peuvent laisser une blessure qui, même si elle se referme, laisse des traces indélébiles.


Il faut apprendre à doser ses mots (et pourquoi ne pas tourner sept fois la langue dans sa bouche), car, une fois exprimés, on ne peut revenir en arrière. 


Cet accord est applicable avec les autres, mais aussi envers soi, il est important de se dire de belles choses aussi. Chacun d’entre nous se dit au moins une fois par jour « je suis nul », ou bien « je suis étourdie » ou encore « je ne suis pas beau », bref, il y a beaucoup de phrases de ce genre… 


Tout cela contribue à se dévaloriser et se faire du mal. En pensant ainsi, nous cultivons les pensées négatives qui finissent pas nous polluer totalement.


II— Ne Réagissez À Rien De Façon Personnelle


Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. 


Chacun pense ce qu’il veut, mais ça ne veut pas dire que c’est une vérité. On peut penser de vous que vous êtes un nul ou alors un dieu, est-ce pour cela que vous l’êtes vraiment ? Je ne pense pas. 


Ce qui importe c’est l’opinion que vous avez de vous ! Nous devons apprendre à ne pas souffrir de l’opinion que les autres ont. Leur regard n’est pas important. Nous avons tous des visions, des éducations et des goûts différents, ce qui au fond est une bonne chose et, bien entendu, nous ne pouvons pas plaire à tout le monde.


Miguel Ruiz nous dit aussi que nous ne devons pas penser que tout ce qui nous arrive découle de notre comportement. Cette façon de penser est finalement une sorte d’égocentrisme, le « moi, je » qui finalement nous enchaîne dans une forme d’illusion et de souffrance.


III— Ne Faites Aucune Supposition


Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

 

Faire des suppositions est un sport que nous pratiquons à longueur de temps ! Il suffit de regarder les magazines people…


Miguel explique que c’est un « poison émotionnel » et bien souvent il agit lentement mais sûrement… Nous devons apprendre à communiquer pour s’en défaire, mais ce n’est pas toujours chose facile, car il faut savoir écouter et être capable d’entendre…


Il est important de dire à l’autre ce qui nous fait douter, ce qui nous inquiète, plutôt que de se faire des films bien souvent loin de la réalité, et de finir par se persuader que c’est la vérité. Si votre meilleure amie ne vous appelle pas pendant plusieurs jours, il ne faut pas penser que c’est parce qu’elle vous fait la tête, peut être à t-elle eu un contre temps tout simplement, et le mieux et d’en parler avec elle avant de se fâcher pour rien.


IV— Faites Toujours De Votre Mieux.


Votre « mieux » change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.

 

Cet accord est là pour nous dire de faire les choses à notre rythme, que la perfection n’existe pas. Ce qui sera parfait pour moi aujourd’hui ne le sera pas pour mon voisin et de même ne le sera peut-être plus pour moi dans un an ! Nous évoluons chaque jour et, demain nous ferons mieux qu’aujourd’hui. L’important est de toujours faire les choses avec cœur, amour et avec ce que l’on a.


Vouloir toujours trop bien faire pour se satisfaire ou pire, satisfaire les autres est néfaste, car nous nous infligeons du stress inutile et nous perdons énormément d’énergie.


Voilà quatre préceptes pour aider à pacifier notre vie, volonté et persévérance sont les maîtres mots, pour avancer sur le chemin de la lumière. 




• Don Miguel Ruiz Né d’une mère « curandera » (guérisseuse) et d’un grand-père «nagual» (chaman toltèque), il fait des études de médecine et devient chirurgien. Sa vie bascule lors d’une expérience de mort imminente qui l’aurait inspiré à chercher des réponses aux questions de l’existence dans la tradition toltèque.




Extraits de : Les Quatre Accords Toltèques, 

— Don Miguel Ruiz.




Don Miguel Ruiz —




22 novembre 2025

≡ 3 Novembre 1954, Henri Matisse Décède à Nice

Henri Matisse a découvert Nice où il soignait une bronchite en 1917 (crédit : Adobe Stock).



🖼️ L’artiste de renommée internationale s’est éteint en capitale azuréenne à l’aube de ses 85 ans. Il a été enterré au cimetière du monastère de Cimiez après 37 années passées sur la Côte. Où il a largement laissé son empreinte…



🌴 SON HISTOIRE AVEC NICE


C’est une crise cardiaque qui a emporté le natif du Cateau-Cambrésis, dans le Nord. Henri Matisse aurait eu 85 ans le 31 décembre 1954. Il a laissé trois enfants, des petits-enfants… 


Aujourd’hui, il y a une flopée de descendants, principalement aux États-Unis.


Le « roi des fauves », dont l'œuvre est réellement reconnue dès sa cinquantaine - on le collectionne un peu partout dans le monde -, avait découvert Nice en 1917. Il venait se faire soigner pour une bronchite. Dans les années 20, il installait un premier atelier…


Il veut d’abord apprécier la mer depuis l’hôtel Beau-Rivage et celui de la Méditerranée. En 1924, il pose ses pinceaux cours Saleya. Avant d’acheter - fasciné notamment par les bow-windows et la lumière - deux appartements au Regina en 1938.



🌴 CE QU’IL LAISSE


Un an avant sa mort, il livre plusieurs œuvres emblématiques à la Ville en vue de la création d’un musée. En janvier 1963, éponyme, il est inauguré villa des Arènes, à Cimiez. 


Ses héritiers ont ensuite prolongé le geste, étoffant ainsi généreusement les collections.


La chapelle du Rosaire à Vence - ou chapelle Matisse - est également une pièce forte de son œuvre. Il est mobilisé en 1947 par le frère dominicain Rayssiguier pour ce projet.


Matisse, qui n’était pas religieux, s’y est plongé 4 ans avec dévotion.


La série des Odalisques ainsi que les Nus Bleus ont notamment été faits à Nice. Dans le second cas, on est dans l’aboutissement de ses papiers découpés, qu’il réalise au Régina. Mais ce qu’il considère comme son chef-d’œuvre, c’est vraiment le travail mené à Vence…




— Lundi 3 novembre 2025

— Source documentaire : L’essentiel Nice




— L’Essentiel Nice —