Dans le Silence et la solitude,
Le vent trace ses paraboles,
Le voile du Secret se lève,
Le désert Ignore la multitude.
Dans le vaste monde du néant,
L’écho du très haut se devine,
L’ineffable et étrange résonance,
Attise la braise de l’esprit assoupi.
Dans l’étreinte de l’éternité
Le prophète, figé, reste muet
L’immense et insondable silence,
Par ses pores expire la foi infinie.
Illuminé, L’esprit irradié resplendit
Ombre et lumière se confondent
Aucun son, que des paroles muettes
Tout se tait.
Dans le silence sans nom
La fleur de l’éternel resplendit
À l’écoute du divin
L’âme expansive s’exprime.
Dans le silence éternel
Chaque grain de sable,
Inscrit sa voix,
Au chœur de l’univers.
■ Jean Rumoncey —