03 septembre 2025

≡ La sérénité





L’écrivain Manfred Hausmann définit la sérénité comme une vertu de la maturité : 



La sérénité ne désigne pas la disposition de celui qui est las de l’existence et vivote dans l’isolement (…).



Le calme stoïque et indifférent, cette attitude imperturbable qui découle davantage de sentiments indigents ou refoulés, que d’une véritable maîtrise de soi, devrait lui aussi être qualifié de mépris du monde, de résignation, de comportement négatif. 


La sérénité est liée au détachement de soi. 


Etre serein, c’est aussi laisser les choses, telles quelles, sans chercher à les modifier.


C’est être capable d’accepter les gens comme ils sont, de les considérer sans vouloir les transformer.


La sérénité, ainsi, va de pair avec la tolérance.


Ne peut être serein que celui qui connaît la mesure.


Qui connaît la mesure et la sérénité porte un regard serein sur la diversité humaine.


Il considère ses semblables sans les juger, les accepte tels qu’ils sont et se réjouit de leur différence.


Je ne peux être serein qu’en ayant conscience de mon individualité, en rentrant en moi-même et en laissant les autres là où ils se trouvent, et tels qu’ils sont.


Je ne peux être serein qu’une fois libéré des attentes et des exigences que j’ai envers moi-même.




Anselm Grün—