16 août 2016

Au Bord Du Chemin



Dans L’absurde mélancolie, 
Du Vivre Sans Comprendre, 

Le vent seul gouverne,
Le temps emporte.

Mes chemins sont d’un brouillard rocailleux,
Mes pas s’égarent, croisant ici et là,
Fantômes du passé, 
Chimères sans lendemain.

Nul ne choisit sa destinée, 
Ballotés d’ici à là-bas,
Les désirs entrainent.

Tel chemin ou cet autre
Où cela mène-t-il
Quel ciel
Quelle nature?

Pour gravir la montagne de l’à venir,
Reste le souffle,
Car cette vie parfois
S’obstineEntre début et fin.

Il faut vouloir pour voir, 
Aimer pour l’emporter.

Balayant la tristesse 
Du chemin pierreux,
Le vent souffle, 
Les voiles s’envolent,

Sur le visage,
L’ombre s’agrippe,
Le sourire s’éclipse,
L’obscurité s’invite.

Au bout de la nuit noire,
Derrière l’horizon enténébré,
Que subsiste-t-il?

Ma prière attend l’apparition.
En moi, elle est toujours,
Reliée au vide sans nom.

Un visage, une parole, la lumière,
On espère, mais cela ne vient pas,
Le Créateur ne répond pas,

Mais, il accueille
mes pensées secrètes,
Comme nul autre, 
Ne pourrait le faire.


— Vendredi 12 août 2016


Aron O’Raney —