Māra Déesse Hindouiste de la mort
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« Le refus est un rejet du présent ; on pourrait suggérer un slogan qui caractérise l'industrie du mental, si grande productrice de déchets : ‹ Le refus est ce que nous produisons le plus ›…
Toute l'industrie funéraire est entièrement, et non sans ironie, basée sur un refus de la mort.
On bourre de coton les joues froides du défunt pour faire croire qu'il est encore robuste, on lui fabrique un sourire de contentement, comme si l’on apprêtait le défunt pour un cocktail. La mort est niée jusque dans la mort. »
—Stephen Levine, Qui Meurt ?
—Une investigation du processus conscient de vivre et mourir,
—Le Souffle d'Or, 1991.
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« Lorsque nous cachons au malade son véritable état, nous trouvons de bonnes raisons pour justifier notre attitude. Mais c’est peut-être la vérité qui, pour lui, aurait de l'importance dans la mesure où, sachant sa mort proche, il s'y préparerait, même si cela était pénible. »
—Josette M. Abel, L'Homme est-il mortel ou immortel ?
—Alphée, 2008.
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« La mort est quelque chose de tellement absolu et mystérieux : Le mystère l'environnant est considérable et, dans notre cadre culturel présent, la mort transcende le mystère, car nous refusons de la vivre. Quand nous lui permettons simplement d'être, toute une atmosphère s'en dégage où se mêle la beauté à l'étrangeté. »
—Betty Clare Moffat,
—Neuf clés pour vivre sa mort,
—Le Souffle d'Or. 1990.
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« Si quelqu'un croit qu'il est né, il ne peut pas éviter la crainte de la mort. Qu'il cherche donc s'il est jamais né, ou si le Soi a fait l'objet d'une naissance. Il découvrira que le Soi existe toujours, que le corps qui a pris naissance peut se réduire finalement à une pensée et que c'est les pensées. Si vous y parvenez, vous ‹ séjournerez › dans le Soi immortel le plus intime et vous serez libéré de l'idée de la naissance et de la crainte de la mort. » (73)
—L’Enseignement de Ramma Mabonhi,
—Albin Michel.
▲ Aron O’Raney —
