06 décembre 2025

≡ Le Pan-Bagnat au sommet !

Le pan-bagnat profite de l’essor des sandwichs (crédit : Adobe Stock).


🥪 La question était : Quelle est la spécialité qui représente le plus la cuisine niçoise ? Vous avez été 41% à plébisciter le pan-bagnat. Juste derrière, la socca et la salade niçoise complètent le podium. 



Cette question qui n’était pas à choix multiples a été une véritable torture pour vous. Mais vous avez tranché… 



ON PARLE DE QUOI  ?


À l’origine, le pan-bagnat était un repas de pauvres.


Par son étymologie, il fait référence à une technique qui permet d’utiliser plus longtemps le pain rance en le mouillant dans le jus de tomate et l’huile d’olive.


Les paysans niçois utilisaient ce pain mouillé (pan banhat) et le garnissaient des produits simples qu’ils avaient sous la main.


Des produits du jardin qui ont très vite donné lieu à une recette traditionnelle à défendre bec et ongle pour éviter toute dérive.


On doit y trouver : 1 pain rond typique, 1 tomate, 1 œuf, des radis en lamelles, des artichauts violets (en saison), du céleri, poivrons verts, des cébettes, du thon, des anchois, de l’ail, des Olives noires (Niçoises), de l’huile d’olive de Nice, du basilic, du persil et des fèves

Plusieurs kiosques font référence en matière de pan-bagnat, Tintin à Libération ou encore Lou Balicco. Mais vous avez été nombreux à nous parler du « Pan-Bagnat du marché Saint-Roch ».

D’autres s’inquiètent des mauvaises répliques : « Dommage qu’il soit souvent dénaturé. Il faudrait le protéger. », « Le pan-bagnat ne se retrouve pas ailleurs qu’à Nice. »



CE QU’IL EN PENSE


« Le pan-bagnat est à la mode avec la part de plus en plus importante des sandwichs ou hamburgers dans la cuisine internationale. Il est revenu sur le devant de la scène », confie Christian Coran Président du Cercle de La Capelina d’Or à l’origine du label cuisine Nissarde.


« On travaille aujourd’hui main dans la main avec l’Office de Tourisme et la Ville pour éviter qu’on fasse tout et n’importe quoi avec le pan-bagnat », précise-t-il.


Des démarches sont en cours pour un label et une protection à l’échelle européenne.


« Au-delà de la recette, il faut aussi respecter les saisons. C’est impossible de manger un vrai pan-bagnat en hiver, puisqu’il n’y a plus de tomate, etc. Malheureusement, on veut tout, toute l’année… Il faut changer cet état d’esprit, et le plaisir de manger un pan-bagnat sera encore décuplé. »




— 2 novembre 2025

— Source documentaire : L’Essentiel Nice




L’Essentiel Nice —