Quand il ne rencontre en lui rien d’agité ni de désordonné, rien qui puisse le tourmenter ou le contrarier, mais que tout en lui est plein de joie, d’harmonie, de paix, de tranquillité.
Quand le petit monde de ses pensées, paroles et actions lui sourit comme le ferait la maisonnée d’un père de famille dans une demeure où règne l’ordre et la paix.
— Alors il se lève soudain une merveilleuse assurance. Et de cette assurance vient une joie extraordinaire d’où jaillit un chant d’allégresse qui éclate en louanges de Dieu.
Ces louanges sont d’autant plus ferventes que l’on voit clairement combien ce qui est bon en soi est un don de Dieu.
On transpire d’abord en faisant de bonnes œuvres, pour se reposer ensuite dans la paix de la conscience.
À partir des bonnes œuvres naît la pureté de la conscience conduisant au juste amour de soi, qui permet d’aimer son prochain comme soi-même.
Une écriture Inspirée d’un texte de
Saint Aelred De Rievaulx (1110-1167) Moine Cistercien ―
Miroir De La Charité III, ch. 3
— Jeudi 9 février 2017
▲ Aron O’Raney —