Il me faut chaque jour un mot,
Juste un seul mot,
Pour tracer la route,
Aux pensées matinales
Confuses et désordonnées.
Juste un mot,
Un seul mot,
Pour tenter de comprendre,
Qui suis je,
Si tant est que je Sois,
Dans la réalité ultime
Inconnaissable.
Un Soi improbable,
Que je ne parviens,
Ni à comprendre,
Ni imaginer.
Les jours poursuivent
Leur course sans fin,
Inlassablement,
Au-delà des pensées,
Du Moi et du Soi.
Peur et incertitude,
Assaillent sans relâche.
La machine du temps
Ne peut ralentir,
Ni arrêter sa course,
Le questionnement subsiste,
Sans une réponse crédible…
— Mercredi 10 août 2016
▲ Aron O’Raney —
