❝ La Mondialisation Tend À Uniformiser L’humanité. La Mondialisation Signifie Couper L’homme De Ses Racines, De Sa Religion, De Sa Culture, De Son Histoire, De Ses Coutumes Et De Ses Ancêtres. Il Devient Apatride, Sans Pays, Sans Terre. ❞ ■ Cardinal Sarah —
Cette sentence d’un ecclésiastique résonne avec force pour celles et ceux qui, confrontés aux bouleversements de cette époque, ressentent un mal-être profond. Cela se traduit par une révolte silencieuse, mais réelle, contre un système qui impose une standardisation des modes de vie, excluant les croyances, et l’identité des personnes.
Dans cet élan irrépressible de la mondialisation, nombreux sont ceux ressentant la menace d’un effacement progressif des traditions ancestrales et des spécificités qui font la richesse de la diversité des sociétés humaines.
Les racines culturelles et spirituelles, ces piliers essentiels de l’identité, s’effacent au profit d’une uniformité vide de sens. L’être humain se trouve, dépossédé de son ancrage, déraciné, il erre telle une feuille emportée par les vents de l’histoire.
Il existe aujourd’hui une multitude de voix qui s’élèvent, fermement, pour dénoncer ce qui s’apparente à une dictature déguisée.
L’autorité, sous des dehors d’ouverture et de tolérance, impose avec tous les moyens dont elle dispose, ses vues, son idéologie, pour favoriser le développement de son obscur projet de « nouvelle humanité ».
Cette uniformisation forcée est perçue comme une négation de la liberté fondamentale de penser et de vivre autrement.
Les voix contestataires, le plus souvent étouffées ou marginalisées, insistent sur l’importance qu’il y a pour chacun, à s’opposer et résister à cette idéologie déshumanisante.
Elles appellent au respect des « droits de l’homme », aux différences, et au dialogue entre les cultures, sans spoliation des unes par les autres.
Face à la progression d’une idéologie mondialiste aveugle, elles revendiquent le droit de rester fidèles à leurs traditions, et le respect de la diversité des peuples, qui sont une richesse de l’humanité.
— Samedi 30 novembre 2024
■ Jean Rumoncey —