〓 Sans qu’il en soit vraiment conscient, l’homme a souvent tendance à projeter sur les autres ses désillusions, le désenchantement de sa propre existence. Ses blessures, ses déceptions et ses regrets modifient ses interactions, tel un prisme déformant à travers lequel il perçoit le monde.
• Il communique malgré lui, dans sa relation à l’entourage, ce qui n’est, malheureusement, que la conséquence des expériences vécues, sur son chemin de vie.
Ainsi, Il transmet, non seulement des mots ou des gestes, mais aussi le poids de son passé, et les échos de ses expériences.
◆ Ce qu’il offre aux autres, bien souvent, n’est que le reflet des cicatrices qu’il porte en lui.
• Prisonnier de ses tourments, il se débat dans le labyrinthe de sombres pensées, incapable d’échapper à cette prison où se mêlent rancœurs et désillusions. L’amertume accumulée au fil des années, devient un fardeau insoutenable dont il se soulage sur autrui, à qui il attribue inconsciemment une responsabilité.
• L’homme en souffrance s’enferme dans la prison qu’il s’est lui-même construite. Il est pris là dans la turbulence des tourments intérieurs, auxquels il ne peut échapper.
◆ Aucun but matériel, si brillant soit-il, ne saurait combler le vide intérieur.
• L’illusion des réussites éphémères ne suffit jamais à nourrir l’âme esseulée. Tant que l’homme s’ancre aux mirages extérieurs, il se détourne inexorablement de la quête essentielle, menant à la paix intérieure.
◆ Est-il trop tard pour inverser le cours d’une existence ?
• Peut-être existe-t-il une issue de secours, un chemin qui pourrait mener vers l’apaisement, si ce n’est la guérison. Il serait pour cet homme encore temps d’agir, s’il accepte le combat de tous les jours.
• S’il en a le courage et la volonté, la voie de la méditation pourrait se révéler être une sérieuse possibilité de libération, du mental perturbé.
• Ce n’est, certes, pas un combat facile à mener, mais une discipline suivie, faite de résolutions sincères et d’efforts constants, devrait lui permettre d’approcher la paix.
— Lundi 3 février 2025
■ Jean Rumoncey —
