Sans qu’il en soit vraiment conscient, l’homme a parfois tendance à projeter sur les autres ses désillusions, ou le désenchantement de sa vie.
Ainsi, il communique malgré lui, dans sa relation à l’entourage, ce qui n’est malheureusement, que la conséquence des expériences vécues, sur son chemin de vie.
Les tourments de sa conscience, ses regrets et l’aigreur accumulée au fil des années, font souvent rejaillir sur l’autre une responsabilité, qu’il ne peut assumer.
Souvent, l’homme en souffrance s’enferme insensiblement dans la prison de ses tourments, où il est pris dans la turbulence des pensées négatives, auxquelles il ne peut échapper.
Il serait pour un tel homme peut-être encore temps, s’il accepte un combat de tous les jours, de corriger son attitude mentale envers les autres, en prenant les bonnes résolutions, et en s’efforçant de s’y tenir tout au long de la journée.
En poursuivant des buts matériels éphémères, qui laissent toujours insatisfaits, nul ne peut bien évidemment combler le vide existant en soi, et chacun se détourne ainsi inévitablement, de la voie intérieure.
▲ Aron O’Raney —
Lundi 26 janvier 2009
