11 octobre 2011

Le Bouddhisme Actuel


Issu Du Brahmanisme Et De Ses Principes Essentiels, Mais En Opposition Au Formalisme Hindouiste, Le Bouddhisme S'est Imposé Mondialement.

Le Bouddhisme ne se réfère pas à un Dieu, il est avant tout une philosophie, fondée pour certains sur une vision pessimiste de l’existence, et pour d’autres, sur la réalité souvent occultée de la vie.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, l’expansion des relations économiques entre les pays européens, l’Asie, l’Inde et les États-Unis permirent à de nombreux chercheurs de faire connaissance avec la culture des pays bouddhistes.

De nombreux intellectuels, écrivains et philosophes approfondirent cette doctrine. 

Arthur Schopenhauer écrira en 1818 « Le Monde comme volonté et comme représentation », une oeuvre s’inspirant du bouddhisme et de l’hindouisme.

En 1922, Hermann Hesse écrit Siddhartha ; Carl Jung s’intéresse aux « mandalas » tibétains, et Alexandra David Neel explore le Tibet.

Cependant, c’est surtout durant la période 1950-1960 qu’aux États-Unis, le mouvement littéraire et artistique la « Beat Generation », et des écrivains de renom, donnent au bouddhisme sa dimension populaire.

L’engouement est immédiat, pour cette spiritualité sans dogme, et sans Dieu, adaptable aux cultures de tous les pays ; d’une grande souplesse dans sa pratique, le bouddhisme va attirer dès lors un très large public.

A cette époque, le passage par l’Inde devient le but de toute une jeunesse, et ainsi s’ouvre une voie nouvelle entre Orient et Occident.

Le monde scientifique s’intéresse alors à cette doctrine.

Ainsi Fritjof Capra, dans son livre « Le Tao de la physique (1975) » dresse un parallèle entre certains concepts physiques et l’approche bouddhiste du monde. D’autres scientifiques abordent aussi ce sujet, accordant ainsi une « modernité » à une pensée millénaire.


Les États asiatiques tels, Chine, Laos, Cambodge, Viêt-nam, Corée du Nord, et Mongolie ont fait le choix d’un socialisme athée, qui a entrepris l’éradication de toute religion.

La sécularisation extrême-orientale, et l'occidentalisation de la région semblent menacer le bouddhisme millénaire.

Cependant, dans des pays comme le Japon, la Corée du Sud, Taiwan et la Birmanie, le bouddhisme connaît toujours une extrême vitalité; et de plus les États asiatiques qui avaient adhéré au marxisme n'ont pu parvenir à éliminer cette religion ; ainsi, certains pays d'Asie du Sud-Est, le traitent avec neutralité.

L’Extrême-Orient reste marqué par une influence Bouddhiste de vingt siècles ;
ses civilisations s’inspirent toujours actuellement très largement de la métaphysique et des valeurs morales de cette voie spirituelle.

▲ Aron O’Raney —