12 octobre 2011

L’initiation Maçonnique, Particularisme



Chaque « initiation » revêt des formes spécifiques.

L’initiation du Maçon, découle des initiations corporatives et du compagnonnage, elle concerne aussi bien l’art de bâtir que les mystères anciens avec le mythe « Hiram ».
Certains ont affirmé, que la Maçonnerie était issue de l’Ordre « Templier » ; d’autres ont opiné pour l’ordre Fraternel des Rose-Croix ; d’autres encore ont voulu faire remonter beaucoup plus loin ses origines !
Une parenté évidente existe entre les symboles et les rites maçonniques et le compagnonnage, Ces derniers sont les premiers, mais on ne peut que fixer approximativement la période de basculement de la Maçonnerie opérative vers la Franc-Maçonnerie spéculative.
L’Art de bâtir le Temple idéal, est le but que propose la Maçonnerie. Ce Temple, c’est avant tout l’Homme et ensuite la Société.
Dans l’initiation maçonnique, le profane, qui reçoit la lumière devient l’apprenti maçon ; son travail primordial est de dégrossir la « pierre brute » il utilise pour ce faire « Ciseau » et « Maillet ».
Après avoir enrichi et développé son savoir, quand le moment est venu, il accède au grade de « compagnon » pour apprendre et parfaire l’usage de nouveaux outils.
Plus tard, Dès que son savoir sera jugé suffisant, ce « compagnon » pourra accéder à l’échelon supérieur avec le grade de « Maître » qui lui donnera le droit et le devoir d’enseigner la Science Maçonnique aux « Apprentis » et « Compagnons ».
Dans les degrés de « l’apprenti » et du « compagnon », le Maçon agi essentiellement sur lui-même il passe de la « Pierre brute » à la « Pierre Cubique » et il peut s’incorporer dans l’édifice, qu’est le Temple idéal.
Ce travail n’est pas fixé dans le temps, il peut durer plus ou moins longtemps ; et certains peuvent ne jamais parvenir à dégrossir leur « Pierre brute ». Cette impossibilité de résultat, ne dépend pas d’un manque de savoir, mais provient du simple fait qu’ils n’éprouvent pas eux-mêmes la nécessité d’y parvenir.
Il en découle que ces Maçons pourtant rituellement initiés, n’ont pas vraiment reçu la « lumière ».
C’est sur ces Maçons, qui « ne le sont pas », que le grand public forme un jugement bien évidemment négatif ; ainsi, se trouve discréditée dans son ensemble la « Franc-Maçonnerie » dont on méconnaît la véritable profondeur.
L’Initiation Maçonnique est définitivement réalisée, quand le Maçon, a gravi successivement les degrés d’Apprenti et de Compagnon, et qu’il parvient au Grade de « Maître ».
Cependant, l’Initié doit pouvoir briser ses habitudes mentales, en s’éloignant du matérialisme primaire, et d’un rationalisme stérile, pour arriver à la transcendance ; c’est seulement à ce stade et en y parvenant, qu’il accède à sa « Vraie » initiation.
La Franc-Maçonnerie est une véritable « école initiatique » et non comme beaucoup le croient, une association fraternelle aux visées « affairistes » ou « politiques ».
Les symboles ouvrent les portes et des horizons inexplorés, si l’on ne s’en tient pas, comme c’est souvent malheureusement le cas, aux définitions moralistes, et aux seules vérités « apparentes ».
La transmission ininterrompue des « pouvoirs » intègre « l’impétrant » à l’Égrégore du groupe et le fait participer, à la vie mystique et profonde de l’essence même des symboles.
La Maçonnerie prouve sa valeur initiatique par ses « outils » et tout l’appareil symbolique qu’elle utilise et conserve, depuis ses origines.
Aron O’Raney