La Paraskevidékatriaphobie est ce terme difficile à prononcer qui dissimule une forme de peur, largement connue et répandue.
Ce mot comporte trois éléments :
— « Paraskevi » Veut dire « préparation » il désigne en grec, le sixième jour de la semaine, le vendredi. Pour les chrétiens, ce mot peut évoquer un Vendredi Saint.
— « Dékatria » Se traduit par le chiffre « 13 », qui se décompose lui-même en « déka » pour « dix » et « tria » pour « trois ».
— « Phobie » ce terme très connu est une des formes de la « peur ».
La paraskevidékatriaphobie est dans sa finalité le nom que l'on attribue à la fameuse peur du « Vendredi 13 », qui est une superstition des plus répandues dans la culture occidentale.
Du Vendredi Au 13
Parmi les paraskevidékatriaphobes célèbres, on peut citer Napoléon ou Henry Ford. Stephen King le serait également.
Les anonymes paraskevidékatriaphobes seraient extrêmement nombreux, ils seraient d'ailleurs à l'origine de ralentissements économiques non négligeables. En effet, les vendredis 13, ils évitent généralement de voyager, d'aller au restaurant, ou de faire quelque acquisition, en fait, de manière plus générale, ils dépensent moins ce jour-là.
La peur du vendredi 13 peut aussi s'étendre à la peur du nombre 13 tout court.
Les paraskevidékatriaphobes deviennent alors des « triskaidekaphobes ». Ils militent pour la suppression des 13e étages, des 13e rues ou des sièges portant le numéro 13 dans les avions.
Cette peur serait héritée du Nouveau Testament. C'est en effet Judas, le 13e convive de la Cène qui trahit Jésus qui sera crucifié un vendredi.
Cependant, il est aussi à noter que pour un bon nombre d'autres personnes, un vendredi 13 rime plutôt avec un jour de chance. Pour preuve, il suffit de constater que les semaines d'un vendredi 13, le chiffre d'affaires de la « Française des jeux » est en forte hausse.
▲ Aron O’Raney —