La révolte est le plus souvent une action violente, un soulèvement contre l’autorité établie, Pourtant, elle peut aussi revêtir une forme silencieuse et subtile, celle du refus intérieur.
C’est aussi une posture de refus et d’hostilité face à toute forme d'imposition. Son corollaire, la rébellion est l’expression la plus immédiate, avec la manifestation de la désobéissance.
Le Rebelle Est Avant Tout Un Insoumis Qui Dit Non.
Il refuse, s’oppose et ne renonce jamais, mais il peut aussi bien dire oui spontanément, dès sa première expression.
Le rebelle s’appuie, sur le refus de toute intrusion dans sa vie privée, avec ou sans la certitude d’être dans son bon droit. S’il refuse toute autorité extérieure, c’est qu’il estime qu’il a lui aussi le droit d’avoir ses propres règles et ses droits.
Pourtant, son « non » peut aussi, paradoxalement, ouvrir la voie à un « oui » plus profond, une adhésion à quelque chose de plus grand et authentique, si une vérité intérieure est identifiée et reconnue.
Par nature, le rebelle vit et agit avec l’intime conviction d’avoir raison, et ce faisant, protéger ainsi, ce qu’il considère comme sa vérité.
Le « Non » Affirme L’existence D’une Frontière À Ne Pas Dépasser.
C’est une défense instinctive, contre toute tentative d'intrusion dans l'intime des convictions et des choix.
Ne rien dire, ne rien faire, c’est par son silence laisser croire à l'adversaire, qu’on n'a pas de forte volonté, et qu'ainsi résigné, l’on accepte l'inacceptable, mais Le rebelle reste dans l’affrontement, même s'il est souffrance.
Ayant exposé ses convictions, et son opposition à ce qui pour lui est acceptable à ce qui ne l’est pas, le rebelle fait toujours face.
— Mercredi 11 septembre 2024
▲ Jean Rumoncey —