≡ Le Parc Phœnix

➤ Un refuge du monde sauvage

      Le parc Phœnix rassemble 60 espèces sauvages, dont le lémurien varecia variegata.

≈ En cette Journée mondiale de la vie sauvage, coup de projecteur sur l’écorefuge du parc Phœnix, unique en France.

■— Ce Qu'il Faut Savoir

•Afin d’anticiper l’interdiction des spectacles itinérants avec des animaux de la faune sauvage, qui entrera en vigueur le 31 décembre 2027, le parc Phœnix s’est doté de deux nouvelles volières.

•D’une superficie de 200 m2 chacune et de 50 m de haut, ces volières sont destinées à accueillir les oiseaux sauvages saisis.

« Ces derniers ne peuvent pas être réintroduits dans leurs habitats naturels en raison des risques de contamination et ils ne peuvent pas être placés en Zoo dans la mesure où il est interdit de les faire se reproduire », explique Anthony Caucheteux, responsable zoologique du parc.

•Ainsi, le parc Phœnix fait partie de l’un des 5 centres « éco-refuges » assermentés en France. Le seul public, les autres étant des établissements privés gérés par des associations.

■— À L’origine

•Le parc Phoenix a été créé en 1990 par la Ville de Nice. Voué à l’origine à accueillir un univers floral et arborescent, le parc a souhaité se diversifier en accueillant des animaux.

•En 2020, un virage a été entrepris pour mettre en place un programme de préservation spécifique.

•Le parc est reconnu officiellement par le ministère de l’Environnement comme sanctuaire à but non lucratif pour les animaux sauvages issus de saisies de douanes ou d’abandons.

•Près de 1.000 animaux et 60 espèces peuvent être ainsi observés par les familles niçoises.

■— Unique

•Par cette spécificité, il est possible d’observer des espèces extrêmement rares. Les dernières accueillies sont des cacatoès rosalbin saisis par l’OFB le 18 octobre dernier. Nous avons aussi des lémuriens varecia variegata. Il en existe moins de 1.500 dans le monde », poursuit Anthony Caucheteux. D'ici 2028, près de 300 lions devront être placés en France avec la volonté, pour ces espèces sauvages, d'éviter l'euthanasie préfectorale. Solution ultime si aucune place n'est trouvée.

— Lundi 3 mars 2025

— ■ L’Essentiel Nice —