19 octobre 2025

≡ Gaëlle Simon, Photographe Humaniste

Cette Niçoise multiplie les projets en tant qu’indépendante (crédit : Gaëlle Simon).


📷 Si ses photos disent son amour du beau et des autres, ses vidéos racontent sa poésie, ses traits dévoilent sa fantaisie et ses mots révèlent sa propre lumière. Une personnalité joliment bigarrée pour une artiste qui fourmille d’idées…



BIO EXPRESS


C’est à La Trinité, il y a 31 ans, que Gaëlle Simon voit le jour. « Je n’ai pas spécialement été baignée de culture, mais j’ai toujours été fascinée - voire obsédée - par les photos de famille. » 


À 8 ans, elle immortalise ses premiers souvenirs. Vers 13 ans, elle aura un vrai « reflex ». « J’avais l’impression que la vie était plus belle sur les photos… Et puis j’ai pris conscience, très tôt, grâce aux images que mes parents avaient eu une vie avant moi… ça me subjuguait. » 


Elle a aussi en tête et au cœur un cliché d’elle à 2 ans, un bouquin à la main. « Il y a tout ce que j’aime… » Elle passe un bac artistique et s’oriente en com ». « En 3e année de fac, on a monté un projet vidéo pour participer au clip Happy. Irina Brook, qui dirigeait le TNN, l’a vu et m’a contactée. J’ai décroché un contrat d’alternance au théâtre. »



LA CRÉATION


Là-bas, elle apprend à développer sa créativité. « J’ai des projets en parallèle. Comme ces petites boîtes dans lesquelles je glissais une photo avant de les déposer dans des cafés… » Gaëlle Simon les distillera un peu partout en France en 2017.


Après le TNN, elle s’interroge. « Je décide d’être indépendante. J’avais peur, mais en 2021, je suis photographe humaniste : je photographie le quotidien dans toute sa simplicité, mais avec un brin de poésie. » Elle est sollicitée. Même pour dessiner ! « Je postais des dessins sur Instagram, mais pas du tout à des fins professionnelles. 


L’Opéra de Monaco m’a appelée pour créer un livret pour les enfants… » Elle joue le jeu. Elle adore. Alors, elle développe et illustre son oracle « Au petit bonheur ». Il y a même un livre — Mémoires — fruit d’une résidence artistique à La Trinité, son berceau. Des récits de vie en images et en mots.



ET MAINTENANT ?


Elle rêve de nouvelles résidences d’artiste, « de reportages du quotidien, dans des lieux humains et culturels ». Et puis, vendredi, elle a lancé « Il paraît que la vie est belle « sur Instagram. « Je demande que l’on me dévoile ce qui rend la vie belle. 


Je veux savoir, malgré un contexte souvent douloureux et difficile, ce qui brille encore aujourd’hui, à travers le regard des autres. » Chaque vendredi, elle traduira, en image, ce qui lui sera confié. 




— Lundi 13 octobre 2025

— Source documentaire : L’Essentiel Nice




L’Essentiel Nice —