Dieu exauce tous les désirs,
et c’est pourquoi on L’appelle chintâmani (1).
Si un homme pense à Lui,
il l’attire progressivement à Lui
et se remplit de Sa sainte présence.
Mais la soif de la Grâce divine
doit être aussi ardente
que le désir du pauvre pour la richesse
ou l’envie qu’éprouve une femme stérile
d’avoir un fils.
Si dans notre évolution
nous le gardons toujours au premier plan
de tous nos désirs et de toutes nos pensées,
Lui, le tout-compatissant,
se chargera entièrement de Son serviteur
Et lui donnera la possibilité
de ne penser à rien d’autre qu’à Lui.
On en connaît des cas
très nombreux dans le monde,
Aussi bien chez les saints
que chez le commun des mortels.
Même les bêtes, les oiseaux, les plantes,
ne sont pas hors de portée
de Sa compassion.
Quand le cerf-volant est très haut,
vous pouvez vous asseoir tranquillement
en tenant la ficelle ;
de même vous pouvez laisser votre âme
planer bien haut,
Tandis que vous demeurez en Lui,
dans la paix.
La nature vous aidera tout au long de la route.
(1) « Le joyau qui exauce tous les désirs de son possesseur »
— Aux Sources De La Joie — 29 — P, 56,57 —
■—Mâ Ananda Moyî —
