23 août 2015

À Propos De La Démocratie



La Démocratie, Un Espoir Le Plus Souvent Déçu….

Le mot démocratie est issu du mot grec ancien « demokratía » souveraineté du peuple; « dêmos » est le peuple « kratos »,  le pouvoir souveraineté, incarne en fait le gouvernement de tous les citoyens.

La démocratie revêt différentes formes ou aspects, cependant telle qu’elle est définie communément, elle est un régime politique, ou un système de gouvernement, dans lequel le pouvoir est exercé par le Peuple, qui élit lui-même les représentants du pouvoir.

Actuellement, certains pays du Maghreb et du Proche-Orient expriment leur désir de libertés, où se soulèvent pour se libérer de leurs entraves dictatoriales. Tous ces pays désirent unanimement, reconquérir une liberté bien légitime, par l’instauration de régimes démocratiques.

Il convient cependant de ne pas occulter la réalité et les points de vue des voix, qui rétorquent que la démocratie par opposition à la monarchie, se teinte malgré tout d’une certaine forme de dictature légitimée. 

En fait le plus souvent les démocraties s’installent légalement, par le truchement d’un « conglomérat politique » aux intérêts souvent divergents, qui choisit d’introniser un candidat démocrate au « Pouvoir ».

L’heureux candidat élu possédera par préférence une ou plusieurs des nobles qualités requises pour l’emploi. Un bon orateur, un tribun, un communicateur, une certaine aura de façade, un pouvoir de séduction sur la foule, du charisme, autant d’atouts qui conviendront pour vendre avec succès les meilleures recettes d’un bonheur assuré, pour le bien-être de la population. 

Ainsi, l’honnêteté du citoyen plein d’espoir, ainsi que le sang versé pour conquérir la liberté ne serviront bien souvent qu’une poignée d’hommes avides de pouvoir et d’enrichissement personnel.

La démocratie sera réduite à un simple mot, dénué de tout sens moral, elle aura duré le temps de l’espoir, de la mise en scène politique, et d’une campagne électorale bien orchestrée, pour laisser place ensuite, à la triste réalité, du lendemain de fête.

La démocratie n’aura été qu’une vue de l’esprit, ou la lettre morte, qui méritera bien souvent les reproches, qui pourront lui être adressés.

Élire un individu dans le contexte d’un conglomérat politique incontrôlable, c’est avoir l’illusion de la liberté; lui remettre les pleins pouvoirs, c’est prendre assurément le risque d’en faire un nouveau dictateur, légalement choisi.

Si l’intelligence de cet homme de pouvoir nouvellement élu se résume à ses seuls beaux discours, ou à une servilité affichée, nul n’ignore que les promesses électorales ne sont la plupart du temps jamais respectées.

Alors, un peu de bon sens nous fera dire là, que nous sommes de pleins pieds dans une dictature « démocratique », librement acceptée et choisie par un peuple.

À qui faire confiance ? Qui devons-nous croire ? existe-t-il de par le monde, des hommes capables d’honorer leurs engagements, ou de respecter un idéal, en faisant passer l’intérêt des populations avant le leur, et celui de leur entourage.

Qui pourrait répondre ?

— Dimanche 27 Février 2011


Aron O’Raney —