06 février 2018

Vivre Sans Foi…



Pasted Graphic

Vivre Sans Croire En Dieu, Ni Avoir L’absolue Certitude De L’existence D’un Être Surnaturel, N’est Pas Concevable Pour Moi.


Je pense à Dieu chaque jour qui m'est donné, au lever, au coucher, et au cours de mes journées.

Il est aussi présent dans mes courtes ou longues méditations.

Au-delà du débat scientifique, et de toute impossibilité métaphysique, l’existence de Dieu, m’apparaît évidente.

J’ai le besoin irrépressible de croire que la vie terrestre n’est que le préambule à une vraie vie ailleurs, même si aujourd’hui elle n’est que dans mon imaginaire, dans le territoire de l’inconnaissable.

Nombreux sont les incroyants, arguant qu’il s’agit là d’une incongruité, ou d’une supercherie inventée par des hommes désirant s’affranchir de ce qu’ils sont, c’est-à-dire de simples mortels.

Nombreux sont les jours gris et angoissants, où entrainé dans le passé de mes regrets, des remords, des fautes et des péchés, ou lorsque je suis plongé dans la désespérance de l’instant, je prends refuge en Dieu.

― Je demande le secours du Père Éternel.

Oui, je crois en l’être unique et universel portant le nom de Dieu, ou tout autre nom que les religions lui donnent, c’est là une certitude étrange et impalpable, qui est omniprésente dans mes pensées.

Je peux sentir à certains moments de la journée, quel que soit le lieu où je me trouve, l’ombre évanescente d’une présence, une infime sensation fugitive.

― Il est toujours là, enfoui au plus profond de mon être.

Je songe, à l’éternité, au néant, à l’infinité de cette vie, à l’immanence, au miracle des naissances, à la vieillesse, et à la mort, et je me dis que tout va bien se passer.

Je pense à tous ces êtres dans la souffrance, à ceux pour qui la vie est un perpétuel chemin de croix, aux affligés qui croulent sous le poids du chagrin, à ces autres qui ont tout perdu, et qui poursuivent leur marche sur le chemin de vie.

Croyant en Dieu, je suis heureux à la pensée qu’il puisse être un grand réconfort pour tous ces êtres dans le malheur et l’adversité, une consolation, un espoir, ou une raison pour ne pas sombrer davantage.

C’est une certitude absolue pour moi, ma vie d’ici, n’aurait aucun sens, s’il n’existait cette finalité de l’existence de Dieu.

Sinon à quoi bon vivre ma vie, dans ce périple stérile de la Naissance, d’une vieillesse et de la mort ?


— Samedi 9 Décembre 2017



▲ Aron O’Raney —