05 juillet 2018

Oran, Mémoire Du 5 Juillet 1962




ImageDes centaines d’Européens prisonniers,
conduits pour être exécutés

Nous commémorerons, pour la 56ème année, le massacre de masse des Français à Oran. Égorgés, brûlés vifs, démembrés, éviscérés, décapités ou encore enlevés pour servir de filles de joie dans les bordels algériens et de bêtes de somme dans les mines des déserts africains.

Aujourd’hui, nos compatriotes et les dirigeants se donnent bonne conscience en martelant qu’il faut accueillir dignement des hommes et des femmes venant d’Afrique qui, pourtant, ne nous veulent pas de bien mais cherchent seulement à se faire du bien. Nous n’avons pas eu cette chance ! Ce petit espoir qui nous aurait permis d’adoucir notre exil forcé en 1962 ne nous a pas été donné.

Le Bilan Approximatif Faisait État De 3 860 Personnes Enlevées Entre Le Mois De Mars 1962 Et Le 30 Juillet 1962. 2 300 Européens Sont Demeurés Disparus.

― Que sont-ils devenus ? 
― Qui a, quelque fois, recherché nos disparus ?

Pourtant, la Croix Rouge Internationale avait avisé De Gaulle, du nombre de Français qu’elle avait trouvés dans des camps de concentration algérien et du nombre de femmes qui étaient détenues dans les bordels. 

Mais ce « grand homme » pour une certaine France, s’est avéré être le plus odieux et le plus cruel des chefs d’État pour plus d’un million d’autres Français, alors qu’ils l’avaient acclamé comme leur sauveur quatre ans plus tôt. 

Mais il n’a rien fait !

Pourquoi, les bienpensants d’aujourd’hui ne se penchent pas sur ce problème majeur ?

Pour quelle raison surtout aucun président français ni aucun gouvernement, depuis 56 ans, n’a fait le moindre effort pour récupérer ses Fils de la Nation dont plus personne, sauf les Algériens, ne savent rien ?

Ont-ils tellement peur de ces sauvages qu’ils ont préféré abandonner leurs frères Français en terre barbare islamique ?

Pour quelles obscures raisons n’ont-ils jamais demandé à ces nouveaux « indépendants » de rendre à la France, ces hommes, ces femmes, ces enfants dont les familles françaises attendent encore, 56 ans après, leur retour, morts ou vifs ?

Et surtout-surtout, pourquoi entretenir tout ce secret autour de ces « disparus » français en Algérie ?

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Auront-ils même osé, ces ignobles élites qui nous gouvernent, intercéder auprès de La Commission Internationale des Personnes Disparues (ICMP) pour qu’elle n’ait pas cru bon de comptabiliser ces milliers de Français civils et militaires disparus dont l’Algérie est la seule responsable et coupable des enlèvements ? Cette organisation intergouvernementale fondée en 1996, qui refuse même de prendre en compte nos revendications et s’énerve à chaque commémoration (30 août) de nos appels pour que soient associées nos victimes disparues.


J’ai Honte De Cette France. Ce N’est Plus La France De Mon Enfance, De Mon Adolescence.

Elle est veule, elle est vile, elle est abjecte, elle est indigne ! Elle est indigne de se dire encore une grande Nation. Une grande Nation respecte ses ressortissants. Une grande Nation, surtout, n’abandonne pas à une mort assurée, les Fils de la Patrie, quand elle sait très bien ce qu’il adviendra d’eux si elle venait à les abandonner.

Ce 5 juillet 2018, je m’associe à toutes les familles qui ont perdu un être cher à Oran pendant ces trois jours de tuerie innommable cautionnée par la France.

Je veux m’associer également à toutes les familles de Harkis dont les frères, les pères, les mères et les enfants ont été abominablement jetés dans les mains de leurs barbares bourreaux par cette même France qui les a abandonnés de la même manière que les Oranais.

Je veux les assurer de mon soutien en faisant mien, jusqu’à ma mort, ce Onzième Commandement de André Rossfelder : 

« Tu seras fidèle aux Tiens, surtout quand la nation les oublie ou les diffame »



Publié par Danièle Lopez le 2 juillet 2018
© Danièle Lopez pour Dreuz.info.
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