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Le cours Saleya est l'un des lieux les plus visités de Nice.
◆Il est le cœur du Vieux Nice, là où tout se trame. Baigné de soleil, inondé de rires et de parfums, son histoire est riche… mais son nom en est-il le reflet ?
≈ LA GENÈSE
• Le cours Saleya est né au XVIIe siècle, il avait été aménagé à la suite de la démolition des remparts de la ville et du couvent des dominicains, dans le prolongement des jardins de l’actuel palais de la Préfecture, anciennement palais Ducal.
• Il s’appelait alors « Lou Cours ». On s’y donnait rendez-vous, on s’y promenait… Plus tard, au XIXe, son nom évolue et se transforme en celui que nous connaissons aujourd’hui. Dans la foulée, on y installe le marché aux fruits et légumes. Puis le Carnaval y prend place.
• Au sud, des terrasses sur les toits des maisons de pêcheurs offrent une balade insolite avec vue sur la Grande Bleue. On y déambule jusque dans les années 1960. Aujourd’hui, elles sont fermées au public et c’est le marché aux fleurs qui attise les visiteurs.
≈ PLUSIEURS VERSIONS
• Concernant le choix du toponyme « Saleya », il reste des zones d’ombres sous le soleil niçois. Certains évoquent un lien avec la route du sel. Le commerce de l’or blanc ayant animé le site des plages au Piémont, en passant par la Roya.
• « Je pensais que c’était lié au soleil », s’étonne un habitant en découvrant que Saleya pourrait venir de « celleria » ou « celeya ». En lien avec « cellerier », religieux chargé d’approvisionner le cellier. Le monastère de Saint-Pons ayant possiblement eu des caves par ici…
• Enfin, des textes anciens le désignaient comme La Marina. Puis à partir de 1714, le terme « Palco », qui signifie « scène » en italien, apparaît. Juste avant « cours », inscrit sur le cadastre napoléonien… La suite de l’histoire, de « Lou Cours » à « Saleya », a priori, on la connaît.
— Jeudi 30 janvier 2025
■— L’Essentiel Nice —
