Je viens de l’autre rive,
Là-bas, où le soleil ardent,
Réchauffe l’âme.
Je remercie Dieu où qu’il soit,
Malgré l’infortune qui me frappe.
Prisonnier d’événements qui m’oppressent,
J’ai pour amies mélancolie et tristesse
Dans l’infortune de ma vie,
Toujours debout, je suis meurtri.
Au cœur du délitement de ce monde,
Je ne vois que misère et destruction.
La terrible menace du temps fuyant,
M’atteint et m’angoisse à présent.
L’étroitesse du chemin me soucie,
Les épreuves à venir me troublent
Je ne suis pas maître de mon destin,
Sans gouvernail,
Je prends refuge en Dieu.
■ Jean Rumoncey —