仝 La paix intérieure ne peut exister, que si l'on accepte pleinement la vie et l'inéluctable de la mort.
Quel que soit l'attachement envers cette vie, chacun sait qu'un jour il cessera d'exister, et rares sont ceux qui intègrent réellement cette évidence. La mort est à proprement parler «impensable», chacun vit comme s'il était immortel.
L'appréhension de la mort dans les temps ancestraux a incité l'homme, à creuser des sépultures et par la suite à les agrémenter, de dons, et parures pour accompagner le disparu dans l'autre monde.
Cette Pratique Distinguait L'être Humain Des Autres Animaux.
En Occident, il fut un temps où l'acceptation de la mort était plus facile, car l'on était persuadé qu'elle ouvrait la porte d'une autre vie dans l'au-delà.
Aujourd'hui le matérialisme outrancier a écarté le spirituel, et le sceptique a supplanté le croyant.
C'est ainsi que l'angoisse de la mort a ressurgi, plus incisive elle est perçue comme une fin, un anéantissement.
Dans Les Cultures Orientales…
La croyance en l'au-delà toujours aussi forte persiste pourtant dans les cultures orientales, où la transmigration des âmes, et la réincarnation, reste quelque chose d'objectif, reconnu.
Pour les croyants, la mort n'est pas la fin, elle fait partie intégrante de la vie ; elle n'est qu'un passage, et cela est la différence fondamentale entre la perception Occidentale et celle de l'Orient.
L'Occidental oppose systématiquement «mort» et «vie».
L'Oriental ne parle que de «naissance». Dans sa conception «naissance» et «mort» sont les deux temps de vie de l'esprit, cela commence avant la naissance et se poursuit après la mort.
Cette croyance rassure, même si ces deux passages impliquent de s'y préparer par un apprentissage issu de la spiritualité orientale.
—■ Jean Rumoncey —