Ainsi, dans la mythologie égyptienne un Dieu lui est consacré ; il s'agit de « Thot le Dieu lunaire » de Khemenou en Moyenne-Égypte, il est désigné comme « l’inventeur de l’écriture ».
Le Dieu Thot capte la lumière de la Lune, dont il régit les cycles, désigné comme « seigneur du temps », Un texte relate sa naissance :
« Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée.
Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence.
Ils firent apparaître un lotus d'où sortit Rê, assimilé à Shou.
Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »
Inventeur de l'écriture et du langage, il est la « langue d'Atoum » et le dieu des scribes ; incarnation de l'intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les Dieux succombent.
Selon la légende, l’homme capable de déchiffrer les formules du Livre de Thot pouvait espérer surpasser les Dieux.
Art Sacré, l'Ecriture fut longtemps réservée à une caste privilégiée de prêtres initiés et formés pour la pratiquer, suivant des règles normatives. C’est pourquoi seuls les religieux, et quelques privilégiés, pouvaient créer et utiliser les documents manuscrits.
L'apparition et la croissance exponentielle, de l’enseignement et de l’industrie de l’imprimerie, sont venues depuis cette époque antique, bouleverser « l’écriture ».
Aujourd’hui, si l’écrit est devenu un moyen intuitif, banal, et universel de communication ; pour une majorité de personnes, elle est avant tout un « Art » difficile à pratiquer, surtout pour ceux, qui veulent écrire « correctement », en respectant les règles indispensables.
La généralisation des écrits, a engendré l’afflux d’une production en tous genres, dans laquelle, le critère quantitatif a dans tous les domaines, très largement supplanté celui de la qualité.
Il suffit de visiter une foire du livre, ou tout simplement un libraire, pour être littéralement submergé par la foultitude des publications.
Chacun pourra évidemment découvrir là, ce qu'il désire, et trouver les auteurs et écrivains qui s’accordent le mieux à sa personnalité.
Face à ce foisonnement d’écrits, candidats à l’écriture, et auteurs débutants s’interrogent –
Face à ce foisonnement d’écrits, candidats à l’écriture, et auteurs débutants s’interrogent –
Comment ne pas être impressionné par la masse des publications, et l’excellence de bon nombre d’auteurs ?
Est-il possible d’écrire, sans paraître ridicule, aux yeux des futurs lecteurs ?
Faut-il malgré tout cela tenter de s’exprimer par l’écriture ?
Aller au-delà du questionnement, s’avère déjà une réponse positive, et le signe d’un fort désir intérieur, qui engage le candidat néophyte, à poursuivre sa démarche.
« Ecrire est un acte d’amour, S’il ne l’est pas, Il n’est qu’écriture – Jean Cocteau »
Si celui qui écrit avec son cœur, dans la sincérité des mots, détient les
qualités littéraires nécessaires, il doit franchir la barrière des doutes, pour offrir en partage, le fruit de son expression.
En diffusant ses écrits, il propose sa personnalité et un choix supplémentaire de lecture, en s’insérant dans le courant littéraire.
L’écriture, est un des moyens d’expression les plus efficients dont l’homme dispose, pour transcrire des sentiments profonds et enfouis, et tenter ainsi, de transmettre extérieurement, l’expression du coeur à celui qui le lit, ou tout au moins, une partie du plaisir qu’il ressent dans sa passion de l'écriture.
Ces quelques arguments et cette perspective d’ouverture, peuvent constituer à eux seuls,une essentielle motivation, pour s’investir dans le bonheur de l’écriture.
À, vous de décider !
À, vous de décider !
▲ Aron O’Raney
Vendredi 9 septembre 2011