12 décembre 2012

Vous Avez Dit Résilience ?


Un Mot Issu De L’anglais Résilience…

Sur Le Plan Physique, La Résilience Est La Capacité D’un Matériau Ou D’un Quelconque Solide À Retrouver Ses Qualités Et Capacités Initiales Après Avoir Subi Un Choc.
Psychologiquement, La Résilience Est L’aptitude À Affronter Un Traumatisme Intense Et À S’y Adapter. 

C’est Aussi Le Processus Conduisant La Personne En État De Choc Post-Traumatique, À Retrouver La Voie De La Normalisation.

Ainsi, la résilience est la capacité à surmonter l’épreuve pénible. Cela pourrait être le Deuil, une maladie, des violences, la guerre, des accidents de la vie… 
Comment parvenir après les traumatismes, à se rééquilibrer pour éviter la spirale de la dépression?

En premier lieu la résilience, consiste essentiellement, à accepter la réalité du traumatisme vécu, après certaines épreuves douloureuses de la vie.
Le deuil brutal, un abandon, l’inceste, des violences ou des sévices, la maladie, une guerre… 
Après de tels événements douloureux, il faut réapprendre à vivre, et réagir en s’inscrivant dans une nouvelle perspective, afin de se délivrer du fardeau d’un passé éprouvant.
La Résilience, Ou Le Processus Destiné à Surmonter l’Épreuve.
Le mal doit d’abord être perçu, comme une épreuve de la vie, absolument surmontable.

Selon les psychologues, l’attitude résiliente est dynamique. 
Elle se caractérise par plusieurs réactions de défense, pour contrer la négativité.

Le résilient s’engage sur une phase de rejet, et de refus d’être condamné au malheur.

S’ensuit une période entrecoupée de rêves et de défis, exprimant en fait, le désir de s’extirper du traumatisme, par l’atteinte d’un objectif.

L’on constate la survenance du déni, avec la création d’une fausse image de personne forte, pour se défendre de la pitié des autres.

Le résilient peut aussi entrer dans l’autodérision, Pour donner le change, et cesser d’être perçu comme une victime.

Sur un tout autre plan, il convient d’observer parfois que bon nombre de résilients, éprouvent aussi l’impérieux besoin de créer. 

Ce désir peut alors s’exprimer dans les domaines de l’écriture, du dessin, de la peinture, etc..
C’est là semble-t-il pour le résilient, une manière d’exorciser le mal, pour ainsi sortir du chemin de la souffrance, en marquant sa différence.

En définitive, la résilience c’est avant tout, accepter la souffrance traumatique, l’apprivoiser pour la maîtriser, puis la transformer enfin pour parvenir à la normalisation de la vie.

Alors même, que l’empreinte de la blessure demeure encore, et restera à jamais inscrite…
— Mercredi 12 décembre 2012


▲ Aron O’Raney —