Le Chemin Est Parsemé D’embuches, Et Je Suis Là Pour Apprendre, C’est Ce Que Je M’efforce De Faire Plus Ou Moins Bien, Pas Toujours Il Est Vrai.
— À qui demander d’éclairer sa route ?
À l’inconnu d’un jour, à l’ami proche, à ce maître spirituel, à l’ecclésiastique, au sage accompli, ou au gourou d’une secte, à qui plus encore ?
Aucun homme, quel qu’il soit et quelles que soient, ses immenses qualités, sa compétence, son intégrité, l’expérience, et l’intelligence, ne peut véritablement éveiller quelqu’un d’autre, hormis lui-même.
Éclairer Le Chemin D’une Vie.
Certains pourront m’éviter les pièges des sentiers escarpés, ou les obstacles sur la voie, et me diriger sur un chemin praticable ; mais, seul l’homme profondément ancré dans sa foi pourra voir un jour, la lumière de la vie, qui est enfouie en lui, au plus profond de son cœur.
L’Apprentissage Ne Finit Jamais, Cette Vie Est Faite Pour Ça.
Jeune on court, à la maturité on marche, souvent on trébuche puis on se relève difficilement, et l’on poursuit tant bien que mal sa route, en soignant des plaies qui souvent ne guérissent jamais.
Il y a fort longtemps que j’ai tourné le dos à ce monde, dans lequel je ne me reconnais pas.
En effet, cette nouvelle société humaine, conditionnée par les États et les hommes de pouvoir, ne me convient pas.
Je crois que l’important dans la vie, ce n’est pas le but, mais d’être en mouvement et en harmonie sur le bon chemin, qu’on est sur d’avoir pris.
Les hommes et les religions empruntent pour la plupart des voies différentes, qui aboutiront un jour, quelles que soient les convictions, à une seule porte celle de « l’Inconnaissable ».
Je vis, dans les nuages de l’inconnaissance, où chacun possède sa vérité, ou ce qu’il croit l’être ; mais il me semble, que le fondamental de la vie, est d’avoir toujours au fond du cœur, la force et le courage de sa Propre Foi.
Pour tenter de voir lucidement, j’ai pris le recul nécessaire, et je vis depuis longtemps à l’écart des choses de la vie, et des événements d’une société qui ne cesse de détruire, ce qui reste de vraies valeurs ancestrales.
Nous sommes aujourd’hui, dans un monde où domine le matériel et le superficiel, et innombrables sont les hommes et femmes qui essaient de combler le vide de leur vie intérieure, par des artifices matériels.
Je suis un ignorant, mais il me semble qu’il y a différents degrés dans l’ignorance, et en ce sens, certains êtres humains sont certainement un peu moins indigents que d’autres.
Intéressé Par Différentes Voies Spirituelles, J’en Ai Étudié Et Pratiqué Certaines.
Au cours de ces vingt dernières, j’ai expérimenté la Franc-Maçonnerie, et je me suis initié à la philosophie bouddhiste, pratiquant certains de ses enseignements, et préceptes.
J’ai étudié l’hindouisme qui m’a attiré et séduit par beaucoup de ses aspects, et j’ai aussi exploré le soufisme, à travers ses plus grands maîtres.
Cependant, je précise que j’ai vécu l’ensemble de cette expérimentation, en ayant toujours bien présent, au cœur et à l’esprit, le christianisme et une foi indéfectible.
Aujourd’hui, avec le recul, je crois être sur le chemin désiré, mais mon questionnement ne cesse pas.
On peut évidemment douter de ses convictions, car la voie spirituelle n’est pas facile, surtout quand les valises de son passé sont lourdes à porter.
Je médite depuis plusieurs années, cela m’a beaucoup apporté, et il me semble que mon regard, même s’il est toujours critique envers autrui, est plus lucide et clairvoyant ; il en est ainsi, pour les choses de la vie.
Je reste un « cherchant » persévérant sur un chemin, d’où émerge parfois furtivement une petite étincelle de lumière, qui semble l’encourager à poursuivre sa quête.
— Lundi 2 septembre 2019
▲ Aron O’Raney —
