Un grand homme. Incontestablement, René Cassin l’était. Une véritable fierté pour Nice et son Comté, même s’il est né à Bayonne le 5 octobre 1887.
• Le juriste, diplomate et homme politique, principal rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, prix Nobel de la Paix en 1968, est issu d’une famille niçoise de confession israélite.
• D’ailleurs, il passe son enfance et son adolescence à Nice, où il est élève du lycée Masséna avant de rejoindre la faculté de Droit d’Aix-en-Provence, puis la Sorbonne, à Paris.
• Docteur en Droit, il enseigne. À Aix, Lille, Paris. Il enseigne quasiment jusqu’à sa mort, dans la capitale, le 20 février 1976.
■— Une vie à diffuser un message de paix et d’humanisme.
• Y compris dès le mois de juin 1940, lorsqu’il rejoint le général De Gaulle, à Londres. Le 23 novembre de la même année, il rédige une « Adresse aux Niçois », véritable déclaration d’amour à Nice française, dans laquelle, il encourage ses compatriotes à lutter contre le fascisme mussolinien.
• À la Libération, il devient vice-président du Conseil d’Etat (1944-1960), ambassadeur de France auprès de l’Organisation des Nations Unies (1946-1968). C’est là qu’il rédige la plus grande partie de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, publiée le 10 décembre 1948.
• Le voici président du Conseil constitutionnel provisoire en 1958. Un haut poste qui lui permet de proclamer officiellement l’élection du général De Gaulle à la présidence de la République.
• De 1959 à 1965, il est vice-président de la Cour européenne des droits de l’Homme, avant d’en être le président de 1965 à 1968, année, où il est honoré du prix Nobel de la paix ainsi que du prix des droits de l’Homme des Nations Unies.
• Depuis son décès, en 1976, René Cassin repose au Panthéon. Un grand homme. Un authentique humain, dont un boulevard à l’ouest de Nice porte le nom.
— 31 janvier 2025
▲ Aron O’Raney —