28 février 2025

≡René Cassin, L’humaniste Niçois


Un grand homme. Incontestablement, René Cassin l’était. Une véritable fierté pour Nice et son Comté, même s’il est né à Bayonne le 5 octobre 1887. 



Le juriste, diplomate et homme politique, principal rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, prix Nobel de la Paix en 1968, est issu d’une famille niçoise de confession israélite. 


 D’ailleurs, il passe son enfance et son adolescence à Nice, où il est élève du lycée Masséna avant de rejoindre la faculté de Droit d’Aix-en-Provence, puis la Sorbonne, à Paris.


Docteur en Droit, il enseigne. À Aix, Lille, Paris. Il enseigne quasiment jusqu’à sa mort, dans la capitale, le 20 février 1976.



 Une vie à diffuser un message de paix et d’humanisme.



Y compris dès le mois de juin 1940, lorsqu’il rejoint le général De Gaulle, à Londres. Le 23 novembre de la même année, il rédige une « Adresse aux Niçois », véritable déclaration d’amour à Nice française, dans laquelle, il encourage ses compatriotes à lutter contre le fascisme mussolinien.



À la Libération, il devient vice-président du Conseil d’Etat (1944-1960), ambassadeur de France auprès de l’Organisation des Nations Unies (1946-1968). C’est là qu’il rédige la plus grande partie de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, publiée le 10 décembre 1948.



Le voici président du Conseil constitutionnel provisoire en 1958. Un haut poste qui lui permet de proclamer officiellement l’élection du général De Gaulle à la présidence de la République.



De 1959 à 1965, il est vice-président de la Cour européenne des droits de l’Homme, avant d’en être le président de 1965 à 1968, année, où il est honoré du prix Nobel de la paix ainsi que du prix des droits de l’Homme des Nations Unies.



Depuis son décès, en 1976, René Cassin repose au Panthéon. Un grand homme. Un authentique humain, dont un boulevard à l’ouest de Nice porte le nom.



— 31 janvier 2025



Aron O’Raney —